Lundi 26 novembre : Las Vegas

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Lundi matin, on s’est levé assez tard vu qu’on avait négocié de pouvoir rester jusqu’à 14h dans la chambre (et encore on n’a pas été pénible, mais je n’avais pas envie de râler). On est parti vers 13h pour aller faire les boutiques de Las Vegas.

J’avais repéré le mois dernier un grand General Store vers la fin du Strip, et en effet c’était un très grand magasin de souvenirs pas chers du tout, avec notamment un grand stand Jack Daniell’s où j’ai acheté quelques babioles, n’ayant pas pu acheter a belle bouteille qui manque à la collection de Papa (enfin j’aurais pu l’acheter mais pour la ramener, ça n’aurait pas été très pratique…). Ensuite, on a demandé au vendeur du rayon « jeux » s’il connaissait un endroit pour acheter des malettes de poker vide, et il nous a gentiment indiqué l’adresse d’un des magasins de jeu les plus connus et les plus complets de Las Vegas, le Gamblers General Store sur Main Street. En effet, ça valait le détour ! C’est le paradis du joueur. Et pour le coup ce n’est pas un magasin de souvenir mais un vrai magasin pour les joueurs. Des jetons de toutes les couleurs, en plus le magasin les personnalise à la demande, des malettes, des livres, des posters, des cartes et dés qui ont vraiment été utilisés dans les casinos, des DVD, des vêtements, des tables de roulettes, de black jack, bref, THE magasin de jeu. On a donc fait quelques emplettes, pas trop, de toute façon les malettes étaient trop chères, et on a quitté Las Vegas sur cette belle trouvaille.

On a repris la route pour Los Angeles, et cette fois on s’est arrêté pour faire des achats pour moi dans un Outlet (magasin d’usine). Je voulais acheter des chaussures pour remplacer mes Nike qui ont rendu l’âme au cours de ce voyage après dix ans de bons et loyaux services (paix à leur âme). Et j’ai trouvé au bout d’une heure et demi d’essayages intensifs des baskets Skechers, même genre que des Geox, noires et grises, très sympas, et pas trop chères, dans les 50 dollars.

Très bonne journée donc, avec plein de petits achats sympathiques pour bien terminer le week-end et le séjour de Benja !

Photos : Las Vegas

Dimanche 25 novembre : Las Vegas

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Nous sommes arrivés à Las Vegas vers 19h 30, heure locale, vu qu’il y a une heure de décalage entre le Nevada et l’Arizona (le Nevada c’est la même heure que la Californie). Nous avions réservé un chambre au New York New York, un hôtel casino du strip, situé entre l’Excalibur et le Monte Carlo, pas trop loin du Bellagio et du Mirage où nous voulions aller au départ (mais trop chers…).

Mauvaise surprise : notre chambre n’était pas prête ! Le réceptionniste nous dit de revenir dans deux heures, car il y a des gens qui ne sont pas encore partis. Après plus de quatre heures de route, on avait envie de poser nos affaires et de se rafraîchir un peu, mais bon, ce n’était pas comme si on avait prévu de se coucher tout de suite, donc on ne râle pas trop et on reprend la voiture.

On va se garer au Bellagio (le plus bel hôtel du coin selon moi, j’aurais bien aimé y séjourné si cela n’avait pas été si cher!) et on part à pied pour trouver un restaurant Denny’s, une valeur sûre dans ce monde où la nourriture est toujours trop incertaine. Tiens, ça faisait longtemps qu’on n’y avait pas mangé ! On en trouve un dans le Casino Royale, et on se délecte d’un steack pour Benja et d’une soupe/salade au poulet pour moi, en plus avec la soupe gratuite, tant mieux ! Comme le Denny’s est situé juste en face du Mirage, ça nous permet de savoir que l’éruption volcanique des fontaines de l’hôtel a lieu toutes les heures, on avait envie de le voir donc on attend l’heure suivante (22h) pour y assister. Entre temps on a fait un tour dans une gallerie commerciale où l’on a vu un escalator en colimaçon, grande première ! Après le spectacle du Mirage, on enchaîne avec le spectacle des fontaines musicales du Bellagio à 22h 30, les musiques et les effets des jets sont toujours différents, et c’est vraiment très joli ! Ah oui, et puis on est allé acheter un vrai jeton d’un dollar au cashier du Bellagio, c’est un collector ! :)

On termine la balade par quelques boutiques de souvenirs, car Benja voulait trouver une malette de poker vide pour mettre ses jetons, mais on ne trouve rien de probant, donc on rentre à l’hôtel. Là, on nous annonce que la chambre n’est pas prête et blablabla. Même topo quatre heures plus tard, il est minuit, cette fois ça suffit. On dit au réceptionniste qu’il se débrouille pour nous trouver une chambre tout de suite, en plus ça faisait quinze jours que ma carte bleue avait été débitée. Bon certes, 75 dollars, moins cher qu’un motel, mais quand même !

Finalement, il nous donne une chambre, et quand on arrive au 12e étage de la tour, la femme de chambre était en train de finir de nettoyer la salle de bain ! Je ne sais pas comment ils se débrouillent dans leur gestion des chambres, mais c’est un beau bordel ! On s’est couché vite fait car on était mort de fatigue, et heureusement on a bien dormi, pas de bruit, malgré ce que l’on craignait (genre le voisin du dessus qui rentre complètement bourré à quatre heures du mat’, ou le bruit des gens qui hurlent dans le grand huit de l’hôtel qui passait juste devant notre fenêtre), une nuit très calme !

Photos : Las Vegas

Vendredi 26 octobre : Las Vegas

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Départ dans la matinée d’Irvine, en voiture, direction Las Vegas ! En cours de route, on s’arrête à Barstow, à mi-chemin environ entre Los Angeles et Las Vegas, pour déjeuner à midi et surtout pour faire les magasins d’usine (« outlet ») pour trouver les chaussures Converses de Gabrielle. Et on les a trouvées ! (surprise à Noël, miss !)

En fin de journée, on arrive vers 18h30 à Las Vegas. D’abord, on s’installe à l’hôtel, il est excentré à 30 min du centre de Las Vegas dans une ville voisine (Henderson), au bord du lac Mead. Du coup, on arrive vers 19h30 à Las Vegas. On roule en voiture sur le « Strip » (Las Vegas Boulevard, la rue des casinos les plus connus) du Stratosphère au Luxor, on a une vue d’ensemble de la rue, des lumières qui brillent, des écrans géants qui diffusent de la pub pour tout et n’importe quoi, des chappelles de mariage illuminées, etc. On se gare finalement au Luxor, au début de la rue, pour refaire les casinos à pied dans l’autre sens. D’abord, on va dîner, dans le même restaurant où Benjamin avait dîné avec Minoune, avec un buffet et un grand choix de plats. Benjamin se faisait une joie de manger les desserts au chocolat, mais finalement ils n’étaient pas bons du tout, et seul mon gâteau à l’orange (qu’on prenait pour un gâteau à la carotte ou à la citrouille au départ) valait le coup.

Ensuite, on va se promener au milieu des machines à sous du Luxor (la grande pyramide noire). On regarde un peu les tables de poker, les différents jeux etc.Puis, on décide de changer de casinos et d’aller à celui d’à côté, l’Excalibur, avec ses tourelles bien kitch en carton-pâte. On y va à pied, et là on se rend compte de la distance (il faut dire qu’on n’avait pas pris le chemin le plus court…). Du coup on va récupérer la voiture et on part se garer ailleurs, au casino représentant la ville de Paris (avec sa tour Eiffel et son arc de triomphe très bien immités), afin de pouvoir voir les casinos du centre de la rue : le Bellagio, le plus beau de tous, avec ses jets d’eau et son architecture très classe, le Caesar Palace, où se produit Céline Dion, et le Mirage, avec ses fausses explosions volcaniques. Malheureusement, on avait peu de temps car on avait donné rendez-vous à Papa 1h plus tard devant l’Excalibur (où il apprenait la technique pour feinter les machines à sous truquées, j’en parlerai plus tard), à 23h30. Donc on a vu seulement la fin du spectacle des jets d’eau du Bellagio et un peu les autres casinos de l’extérieur.

Ensuite, on rentre à l’hôtel vers minuit, car le lendemain on se levait tôt pour aller au Bryce Canynon. Et là, une fois à l’hôtel, horreur ! J’avais bêtement laissé la lumière allumée dans la chambre avec les vitres ouvertes ! (mea culpa) Donc tous les moustiques du lac Mead étaient venus établir domicile sur notre plafond. Impossible de dormir dans une pièce infestée, donc je descends à la réception signaler que la chambre est pleine d’insectes. On me demande si j’ai laissé la fenêtre ouverte : moi non, jamais de la vie ! ;) Le réceptionniste me dit qu’il ne peut malheureusement pas me changer de chambre car l’hôtel est plein (et la seule qui lui reste n’a qu’un petit lit une place, mais il peut m’installer un lit de camp si je veux… non merci !) donc je lui dis que ça ira mais que je voudrais une bombe d’insecticide. Sur quoi il me répond qu’il va faire venir le « technicien ». Bon, je remonte dans la chambre, et là, cinq minutes après arrive l’équipe de choc : deux « ghostbusters » ou plutôt « bugbusters » avec la bombe à la main, deux gros américains baraqués, un jeune et un plus expérimenté, qui font le tour de la pièce à la façon d’un commando d’élite de l’armée, en vaporisant vers le plafond, regardant derrière les rideaux si le serial killer ne s’est pas caché là, avant de me dire d’une voix hyper sérieuse que c’est un cas très grave et que je dois quitter la pièce. On s’éclipse avec Benjamin, et comme on était mort de fatigue on va s’écrouler sur les canapés du hall d’entrée devant un écran de télé qui diffusait un tournoi de poker. Malheureusement, cinq minutes après la télé s’éteint, c’était une heure du matin, donc on remonte dans la chambre et l’équipe de choc avait quitté les lieux. Plus aucun moustique, ils les avaient tous écrasés au plafond avec une arme de destruction massive : une tapette à mouche ! ;) Sacrés américains ! Ils ne font pas dans la finesse. Ceci dit, la pièce puait le produit antimoustique et on se sentait autant gazés que les bêtes mortes qui gisaient sur la table de nuit et le coussin !

 
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Comme on ne sait pas comment le désactiver, on prend bien soin de régler le réveil de la chambre sur une heure improbable : une heure justement, de peur qu’il se mette à sonner. Que ce soit une heure de l’après midi ou une heure du matin, on ne risquait pas d’être réveillés. Et on se couche, l’esprit serein. Mais quatre heures plus tard, à cinq heures cinquante, voilà que ce satané réveil matin se met à sonner alors qu’on ne lui avait rien demandé ! Benja l’arrête, et on se rendort. Dix minutes après, il se remet encore à sonner, on n’en pouvait plus. Cette fois on tire sur le fil et on arrache tout, en espérant que cette fois il rendra l’âme. Mais vu qu’on devait se lever deux heures plus tard… on n’a pas tellement pu se reposer. On aura passé une nuit très agitée, et pourtant pas dans les casinos !

L’histoire des machines à sous à présent : elles sont truquées, bien-sûr. Mais en plus de cela, maintenant, il n’y a plus de pièces de monnaies dedans, plus de gobelets en plastique, non, on met les billets de 100 dollars ou directement la carte de crédit. Et on gagne des sortes de bons, qu’on doit aller échanger contre du cash. On peut aussi remettre les bons dans la machine, mais là, perte assurée. Les bons possèdent un code barre que la machine repère. Elle sait qu’on a déjà gagné et elle nous fait perdre. Donc la bonne stratégie c’est : mettre cent dollars (pas moins sinon elle nous fait perdre), tripler la mise (jouer trois par trois, pas un par un, sinon on perd), jouer jusqu’à gagner plus que la mise de départ, retirer tout de suite son bon, surtout pas réinvestir les gains, et aller changer son bon contre du cash, pour rejouer du cash.

Photos : Las Vegas