Vendredi 16 novembre : la descente de flics, le retour!

Irvine 4 Commentaires

Certains d’entre vous se sont interrogés de la faible activité du blog ces derniers jours. La raison est simple : il faut aussi que je travaille un peu de temps en temps ! :) Et quand je passe la journée sur un cas de marketing, je n’ai pas grand chose de drôle à raconter. Cependant, aujourd’hui, j’ai une bien bonne histoire à écrire ici : la descente de flics, bis !

Et oui, on se croyait tranquille contre ce genre de désagréments, mais pas du tout ! Tout a commencé quand nous avons décidé de régler cette histoire de caution de l’appartement, 4000 dollars à récupérer; même partagée en quatre, ça fait une belle somme. Comme on part dans un mois exactement, on s’est dit qu’il était temps de s’en occuper, surtout s’il y avait un préavis à donner et tout ça.

On s’est donc rendu à l’agence de location pour savoir comment aller se passer notre déménagement. Deux bonnes nouvelles : ils acceptent d’envoyer un chèque en France et ça ne coûterait pas si cher de l’encaisser, seulement 30 euros à la BNP, rien de bien important. Autre nouvelle réjouissante : on n’est pas obligé d’avoir nos quatre noms sur le chèque de caution, certains d’entre nous peuvent signer un papier comme quoi ils acceptent de se retirer du chèque, sinon on serait obligé d’être tous les quatre présents en même temps à la banque pour l’encaisser, ce qui n’est pas faisable vu qu’on est trois français et un américain… (ça me rappelle la blague “Un américain, un anglais, un français sont dans un avion”…)

Vous vous demandez comment on en arrive avec la police sur le dos? continuez, vous n’allez pas être déçus ! Donc on va voir Walter à notre retour du leasing office vers 14h30 et on lui parle des différentes solutions possibles. Pour faire simple : soit j’encaisse le chèque en france et je lui donne sa part (avant de partir des USA donc avant d’avoir le chèque et d’en connaître le montant…), soit il encaisse le chèque ici et nous donne notre part. Mais évidemment, il faut que les choses se compliquent, car il refuse de déménager le 18 décembre comme c’était convenu au départ. Il veut pouvoir rester dans l’appartement tout seul après notre départ, puisqu’il paie jusqu’au 31. Ca se comprend, bien sûr, mais le problème c’est que pour faire l’état des lieux, il faut qu’il ait enlevé toutes ses affaires, et on veut pouvoir le faire quand on est tous encore là (ou au moins Pierre, Walter et moi), donc le 17. Bref, on en était là de la discussion quand il nous dit qu’il doit aller en cours, donc il s’en va.

Vers 18h, il rentre, et on reprend notre discussion. Mais ce petit con jouait à l’ordinateur sans nous écouter, pour le plaisir d’embêter le monde, alors Pierre débranche son câble d’ordinateur pour le forcer à participer à la conversation, puisqu’il est tout autant concerné que nous. S’ensuit un chaos incroyable où Walter menace Pierre du regard et verbalement, puis Pierre touche Walter au cou (sans lui faire mal, juste pour le secouer) en faisant basculer l’écran d’ordinateur sur lequel je me jète pour le rattraper, car j’avais peur qu’il ne porte plainte pour dégradation de matériel (comme la dernière fois avec la détention du câble). L’écran n’a rien, Pierre lâche Walter et Walter s’enfuit en appelant la police sur son portable en pleurnichant comme un gosse. Benjamin restait étonnament zen pour une fois !

Dix minutes plus tard, la police arrive. Moins cool que la dernière fois cependant, car Walter a demandé à ce que Pierre soit amené en prison car en Californie, toucher quelqu’un est interdit. Donc le flic demande si l’on n’est pas armé, drogué, ivre, je ne sais quoi encore. Il nous fait attendre Benja et moi à l’intérieur de l’appart et amène Pierre dehors. Quelques minutes après, il revient, nous demande de remplir une déposition expliquant ce que l’on a vu et entendu. J’obtiens d’être la seule à remplir le formulaire car Benjamin ne parle pas bien anglais, le flic dit que ça ira. A mon avis, moins on est mêlé à l’affaire, mieux c’est, je ne voudrais pas être obligée d’être témoin dans un procès et de devoir retourner dans quelques mois aux USA! Je remplis le formulaire en mettant la description que je viens de vous faire du méli-mélo. Nom, prénom, âge, sexe, adresse, taille, poids, couleurs des yeux et des cheveux, tout y passe ! Je signe et je ressors pour le rendre aux flics.

Les flics sont avec avec Pierre dehors (Benjamin croyait qu’il avait les menottes mais non!) et lui expliquent qu’ils ne l’emmènent pas au poste, qu’ils font comme s’ils l’amenaient et le relâchaient, car c’est une histoire débile, ils ne vont pas mettre en garde à vue un type qui a juste touché un autre alors qu’ils ont des cas beaucoup plus graves de colloc qui se battent avec des couteaux et des armes à feu !! (sans blague). Légalement, Pierre s’est rendu coupable d’un “assault” donc les flics prennent ses empreintes digitales, remplissent un dossier et tout ça. Ils le transmettent au juge puisque Walter a porté plainte, et dans quinze jours le juge décidera si l’affaire est classée, ou si Pierre doit payer une amende à Walter ou aller en prison. Si jamais Pierre est retourné en France d’ici là, il ne pourra pas revenir aux Etats-Unis ensuite.
En même temps, les flics disent à Walter qu’il doit arrêter de déranger la police pour un rien, que ça fait deux fois en huit jours et qu’il doit régler ses problèmes en discutant au lieu de fuir et d’appeler la police tout le temps. Bon, nous, quand il appelle les flics, en même temps, ça nous fait des choses à vous raconter, on dirait qu’on le fait exprès, mais non ! :)

Quelle affaire, n’est-ce pas? Et ce n’est pas réglé!! Demain on retourne voir le leasing office pour essayer de trouver un accord sans qu’il n’y ait de meurtre ou de procès avant la fin de notre séjour. Moi je suis prête à filer mille dollars à Walter demain pour qu’il lève son nom du chèque et que je me le fasse expédier en France. Mais évidemment, s’il fout le feu à l’appart entre le 18 et le 31 décembre, il aura tout gagné…

Lundi 12 novembre : Anniversaire de Pierre

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Lundi, c’était l’anniversaire de Pierre (24 ans!) et donc prétexte à prendre quelques photos de nos chers collocs pour ceux qui voudraient mettre des visages sur leurs noms. ;)

Pierre

Walter

Jeudi 8 novembre : la descente de flics

Irvine 6 Commentaires

Cette nuit, nous avons subi une descente de flics chez nous. Oui oui ! Il fallait bien que ça arrive un jour, n’est-ce pas ? Reprenons depuis le début. Hier soir, je sors de cours à 22h, je travaille un peu mon cours de Business Law pour aujourd’hui en attendant minuit que Benjamin puisse téléphoner à Minoune pour lui souhaiter son anniversaire, compte tenu du décalage horaire… Minuit arrive, on téléphone, et puis ensuite on aimerait bien aller se coucher, vu qu’on était fatigué. Problème : Walter était en train de jouer à son ordinateur avec un ami et il parlait très fort dans son casque/micro, ce qui nous empêchait de dormir. Benjamin va donc le voir pour lui demander gentiment de baisser le ton. Mais rien n’y fait, il continue à brailler. Alors, excédé (il faut se rappeler les histoires précédentes, le bruit et le bordel, ses tâches de jus de pomme rouge qu’il n’a jamais nettoyées, …), Benjamin va lui débrancher son câble pour qu’il ne puisse plus aller sur Internet, ce qui coupe son jeu vidéo et sa communication avec ses copains.

Ni une, ni deux, Walter bondit, vient tambouriner à la porte, nous dit qu’il nous donne 20 secondes pour lui rendre son câble. Evidemment, on ne bouge pas, et puis une minute plus tard je sors de la chambre pour aller lui expliquer que je ne lui rendrai son câble que s’il promet de faire moins de bruit. Mais là, surprise, je le trouve au téléphone en train d’appeler les flics, expliquant que Benjamin lui a volé son câble, que lui, Walter, était déjà allé au central car ce n’était pas la première fois qu’on lui volait ses affaires (Pierre l’avait déjà fait une fois, et nous on avait une fois débranché le câble pour le cacher dans le placard de la cuisine, quel vol !). Les flics lui demandent s’il est menacé, si on l’a agressé. Il dit que non, mais demande aux flics de venir le plus vite possible, etc. Moi, je lui dit en même temps d’arrêter, qu’il est idiot, qu’on pourrait discuter avant d’en arriver à de telles extrémités, mais rien n’y fait, il ne veut pas raccrocher. En plus, il faisait peur à voir, il tremblait de tous ses membres, il était hyper stressé. Alors je rameute tout le monde, Pierre qui dormait déjà, Benja qui sort de la chambre pour voir ce qui arrive. On essaie de discuter, mais Walter ne veut rien entendre.

Trois minutes après – ce qu’ils sont rapides ! – les flics tapent à la porte. Je vais leur ouvrir comme une fleur et leur fait mon plus grand sourire. Heureusement le flic avait l’air cool. Alors je commence à expliquer notre histoire au premier policier, lui disant qu’on est des collocataires et que Walter fait du bruit et qu’on lui a pris son câble pour qu’il arrête, qu’on ne l’a pas volé vu qu’on l’a rebranché ensuite. Walter défend sa version de l’histoire aussi, disant qu’on l’a fait plusieurs fois, que c’est sa propriété et qu’on n’a pas à la toucher. Mais le flic lui dit qu’il n’y a pas eu vol et qu’il n’a rien à nous reprocher. Finalement, Walter va discuter avec un autre flic qui était resté près de la voiture dans la rue, et nous on discute avec le flic sympa à l’intérieur de l’appartement. Il est cool, il nous dit que légalement on n’a pas le droit de toucher ses affaires, qu’il ne faut plus qu’on le fasse. Pour le bruit il nous explique qu’on ne peut pas se plaindre car on habite dans le même appartement, ce n’est pas comme si c’était un voisin qui faisait du tapage nocturne. (Walter nous l’avait déjà dit auparavant, ce qui prouve qu’il a déjà été confronté à ce problème !) On ne peut pas le fouttre dehors, ça prendrait des mois et il nous reste juste un mois à vivre ici. Donc finalement il ne nous reste pas bcp de solutions ! On remercie le flic, il s’en va, et on attend que Walter revienne en discutant entre nous du problème.

Finalement Pierre va se coucher, mais je reste là pour discuter tranquillement avec Walter. Là, j’ai dû passer une heure à parlementer avec lui pour enterrer la hâche de guerre. On a évoqué nos griefs, on a essayé de trouver un terrain d’entente. Finalement, on a convenu qu’il essaierait de ne pas parler trop fort en pleine nuit. Et curieusement, la nuit a été on ne peut plus calme. On dirait que le message est passé… Comme quoi, on pouvait juste discuter avant d’en arriver à appeler les flics !

Mercredi 7 novembre : de retour à Irvine…

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De retour à Irvine lundi soir, nous avons retrouvé nos chers colloc.

Walter n’avait pas bougé de trois jours : tel qu’on l’avait laissé sur son ordinateur, il était resté. On aurait vraiment dit qu’il ne s’était pas alimenté, sauf qu’il avait un sac de petits pois congelés posé près de lui sur son bureau… c’est diététique! La première chose qu’il nous dit c’est : “au fait, à partir de maintenant je ne paierai plus les factures en avance, vous devrait me rembourser avant que je fasse le chèque”. Mais si tu veux mon coco, au fait, bonjour, ça va, t’as passé un bon week-end?… Il avait dû ruminer ça pendant trois jours, car il a sorti pareil à Pierre quand il est rentré.

Pierre, lui, était parti pour un road trip dans l’arizona avec une bande de potes qu’il avait recruté pour partager les frais. Une fille qu’il connaît et deux autres personnes qu’il ne connaissait pas. Ils sont arrivés tard dans la nuit de lundi à mardi, ont garé leur voiture dans la cour et comme ils n’avait pas le badge (c’est nous qui l’avions dans notre voiture vu qu’on était rentré avant eux), ils ont découvert avec horreur le mardi matin qu’ils s’étaient fait embarqué la voiture par la fourrière!!! Too bad!…. Et les voilà partis pour récupérer leur voiture de location contre 100$ !! Finalement, ils n’ont rien eu à payer car ils n’étaient pas américains, pas de permis de conduire californien et voiture de location donc ils ont eu de la chance!!
Donc on a eu pendant deux jours les trois potes de Pierre échoués comme les otaries de la photo dans notre salon. Ca va, heureusement qu’il est grand le salon ! Et Walter qui tapait d’autant plus frénétiquement au dessus de leur tête pour se venger du squat! … Bref, la belle vie, l’entente parfaite, le modèle même de la vie en communauté hippie ! :)

Quelques réponses à vos questions en commentaires (merci d’ailleurs pour tous ces commentaires, ça fait plaisir!!) :
- le petit phoque s’appelle “Fouineur” car Benjamin dit qu’il a une tête de fouine. Et il s’amuse à le faire fouiner partout. (on se demande qui est le plus joueur de nous deux…
- à las vegas, Benja et moi n’avons pas joué un centime donc nous n’avons rien perdu ! :) Par contre Papa a tout perdu hi hi hi ! (bon il n’avait pas joué des millions non plus…) Nous on s’est contenté de regarder ! En plus j’ai failli me faire virer du casino car une vigile a cru que j’avais moins de 20 ans (j’ai dû exhiber mon passeport pour prouver le contraire!!). Pourquoi tout le monde croit-il que je suis mineure??? (non non, je n’avais pas mon phoque en peluche à la main!)

Enfin, j’ai mis à jour le lecteur de musique Deezer (dans la colonne de droite en bas) avec des chansons country qu’on entend à la radio quand on est dans la voiture. N’hésitez pas à les écouter!!!

Jeudi 25 octobre : les températures

Irvine 7 Commentaires

Puisque nous allons passer le week-end à Las Vegas c’est le moment de parler des températures. En effet, nous allons expérimenter de fortes amplitudes thermiques : il va faire 25° à Las Vegas, 15° à Bryce Canyon (2700m d’altitude) et 40° dans la Vallée de la mort… ;) Et pour l’occasion, j’ai donc du consulter les sites de météo.

Ce dont je voulais parler, c’était la conversion entre les degrés celsius et les degrés fahrenheit. Pas simple, pas simple de s’y retrouver !!

On doit prendre les degrés fahrenheit, soustraire 32 puis diviser par 1,8!!

La fomules pour transformer 1°F en °C :
°C = (°F − 32) / 1,8

Quelques exemples :

* 0°C = 32°F ;
* 5°C = 41°F ;
* 10°C = 50°F ;
* 15°C = 59°F ;
* 20°C = 68°F ;
* 25°C = 77°F ;
* 30°C = 86°F.

Dans cette unité, l’eau gèle à 32 °F et bout à 212 °F.

Une légende prétend que le point 0°F est la température la plus froide enregistrée en Angleterre et 100°F la température la plus chaude (légèrement dépassée pendant la canicule de 2003)…

L’échelle de Fahrenheit était largement utilisée en Europe jusqu’à son remplacement par l’échelle de Celsius. Elle est toujours utilisée de nos jours aux États-Unis et dans certains pays anglophones.

Source : Wikipedia

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