Lundi 29 octobre : Disneyland Park

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La nuit de folie

Ce lundi matin, après une nuit pour le moins agitée, nous sommes partis pour Disneyland. La nuit vaut le coup que je m’attarde sur cette anecdote. La veille en rentrant, Pierre nous explique qu’il a fixé un ultimatum à Walter pour qu’il vire son ordinateur de la chambre et le mette dans le salon, sans quoi Pierre le ferait lui-même. Il faut savoir que Walter dort la journée et joue toute la nuit à l’ordinateur, en tapant frénétiquement sur son clavier et en parlant dans son casque et micro à ses amis avec qui il joue en réseau. Quand je dis toute la nuit, c’est vraiment de minuit à 8h du mat, et même ensuite jusqu’à 19h, ensuite il se couche et se lève à minuit pour jouer. Soit il est fou, soit ses copains habitent au Japon, il n’y a pas d’autres solutions !

Donc on se couche, tard en plus car il fallait écrire le blog, et à 5h du mat, on entend un bordel pas possible. C’était Pierre qui, excédé, déménageait l’ordinateur de Walter dans le salon. Pif Paf Pouf, il balançait tout en vrac, arrachant les câbles, jetant l’imprimante sur la moquette, et on entend les éclats de voix qui se disputaient. Vers 5h15, je me lève pour aller leur dire qu’il se battront le lenbdemain, que je suis crevée et qu’on voudrait dormir car on se lève tôt. J’en profite pour aider Pierre à finir de déménager les affaires de Walter comme ça, c’est réglé, on en parle plus, et je retourne me coucher. Mais évidemment, Walter était très énervé et tapait encore plus frénétiquement sur son clavier, et il faisait un bordel pas croyable, si bien qu’on ne s’est pas rendormi avant 6h. On n’a vraiment pas dormi beaucoup cette nuit-là !

Disneyland

On arrive à Disneyland vers 10h, le parc ouvrait à 9h et fermait à 21h, donc pas la peine de se trop presser. Mais il y a un peu de monde, contrairement à la semaine passée. Peut-être parce que c’est Halloween dans deux jours et car il y a toujours plus de monde dans le parc classique que dans le parc Disneyland California Adventure.

Quelques remarques sur le parc : il ressemble beaucoup à celui de Paris, mais en plus concentré. Il y a plus d’attractions, mais elles sont assez collées les unes aux autres, comme si le parc manquait d’espace. Le château de la Belle au Bois dormant est minuscule alors que celui de Paris est immense et majestueux. Idem pour la maison hantée qui est toute riquiqui, ainsi que le dôme de Space Mountain.
Par contre il y a trois quartiers supplémentaires. A Paris on a les 4 zones Fantaisyland (rose, les petits manèges pour enfants, les poupées…), Adventureland (vert, Indiana Jones), Frontierland (marron, le train de la mine) et Discoveryland (bleu, manèges futuristes). A Los Angeles il y a en plus New Orleans Square, une zone très jolie avec des maisons inspirées de celles de la Nouvelle Orléans (c’est là que se trouvent la maison hantée et Pirates des Caraibes), Critter Country, une zone axée sur les montagnes et les ours (Winnie l’ourson notamment), et Mickey’s Toon Town, une zone avec un design cartoon. A noter aussi que la zone futuriste s’appelle Tomorrowland ou monde de demain, et non pas monde de la découverte comme chez nous à Paris. Cette zone n’est pas, comme à Paris, basée sur le thème de Jules Verne et de la découverte mais plus sur la science-fiction à la Star Wars.

Quelques mots sur les décorations Halloween : très présentes à Critter Country avec une petite ferme entièrement consacrée aux citrouilles, elles le sont nettement mois dans le reste du parc. Une attraction à été entièrement relookée pour Halloween : la Maison Hantée, qui est devenue la maison de l’étrange Noel de M. Jack, méconnaissable, avec des citrouilles partout, c’est marrant mais ça a moins de charme que l’original.

 
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Quelques mots sur les attractions : déception, les poupées de It’s a small world étaient fermées, et pas de manège à sensation dans ce parc ! C’est sûr qu’après avoir fait le Disneyland California Adventure Park la semaine dernière, on avait de quoi être frustré ! Hé non pas de vomito, pas de montagnes russes, enfin si, une, le Space Moutain, mais cela n’a vraiment rien à voir avec les attractions de Disneyland Paris.
Dans les attractions supplémentaires, il y a le Bobsled dans Fantaisyland, mais il ne casse pas trois pattes à un canard. Il y a aussi le Grand Splash dans Critter Country, alors lui, oui, il est mémorable, on prend la douche, c’est affreux ! On avait prévu les K-ways, mais on avait quand même les pantalons détrempés, on a mis la journée à sécher, et on avait les tennis mouillées jusqu’au soir, il y avait vraiment de quoi attraper la crève. Mais il est marrant quand même.
Il y avait d’autres attractions qu’on n’a pas en France, notamment l’attraction Winnie l’ourson que j’ai bien aimée vu que je suis une grande fan, même si c’était un peu pour les enfants. D’ailleurs je n’ai pas réussi à me faire prendre en photo avec Winnie, il y avait trop de queue ! Sinon dans les attractions qu’on a en France et qui sont un peu différentes, il y a le train de la mine, qui est moins mouvementé qu’à Paris, Pirates des caraibes qui a été relooké depuis la sortie de la trilogie au cinéma, avec une marionnette de Jack Sparrow / Johnny Deep très réaliste, et l’attraction n’a rien perdu de son charme, elle est encore plus impressionnante avec ce nuage de fumée qu’on traverse pour passer dans le royaumes des morts…
En ce qui concerne les attractions qui n’ont rien à voir, il y a Indiana Jones et Space Moutain. Pas de looping, pas de tire bouchon ou spirale à 360°, rien. Dans Indiana Jones, on est juste assis dans des voitures qui bougent dans tous les sens dans un parcours effrayant avec araignées, serpents, blattes et boule qui veut nous écraser, comme dans le film, avec une marionnette de Harrison Ford. Dans Space Moutain, on est dans un wagonnet qui se balade dans le noir complet, avec des lumières symbolisant les étoiles, c’est joli mais ça ne bouge pas beaucoup. Enfin si, c’est le manège le plus éprouvant du parc, car on n’est pas maintenu et car on ne sait pas à quoi s’attendre, donc on se fait mal en se cognant de tous les côtés ! Mais une fois qu’on l’a fait une fois et qu’on est préparé, ça va mieux ! :)

Vu qu’on n’avait pas pu manger le midi (restau plein, pas envie de faire la queue), on a grignotté du raison, des carottes et autres fruits et légumes toute la journée, pour ne pas devenir comme tous ces obèses qui se gavent de frittes au ketchup, et on s’est rattrapé le soir dans une pizzeria pas mauvaise du tout, même si Benja et Papa ont été malades de lendemain, mais je soupçonne qu’ils aient plutôt attrapé un coup de froid avec le grand splash !

Bon, au final, notre Disneyland Paris, il n’est pas mal du tout. Bien adapté à la culture européenne, avec des attractions qui bougent et d’autres plus calmes, un bon dosage entre les deux. S’il jouissait du même climat que celui de Los Angeles, ce serait top !

Photos : Disneyland Park

Video : Los Angeles, vue depuis le Griffith Park

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Lundi 22 octobre : Disneyland California Adventure Park

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Je vous raconte rapidement l’histoire très intéressante des parcs Disney avant de vous relater notre fabuleuse journée.

Historique des parcs Disney

Le parc Disneyland de Californie est le premier parc à thème Disney qui a été créé aux Etats-Unis en 1955, par Walt Disney lui-même, à Anaheim au sud de Los Angeles. Ce premier parc Disneyland devient rapidement un moteur économique important pour la région d’Orange County et de la Californie du sud, et l’urbanisation autour du parc se développe de façon tellement anarchique que Walt Disney décide de
construire un autre complexe, dont les alentours lui appartiendraient aussi pour qu’il puisse choisir son mode d’urbanisation.

C’est ainsi que le deuxième parc Walt Disney World Resort est créé en Floride en 1971. Le Walt Disney World Resort est un complexe gigantesque, contrairement au Disneyland d’Anaheim, avec 6 parcs à thèmes : Magic Kingdom (le Disneyland classique), EPCOT (1982, un parc futuriste éducatif), Disney-MGM Studios (1989, comme les Universal Studios, un parc sur le cinéma), Typhoon Lagoon (1989, un parc aquatique sur le thème de la mer), Blizzard Beach (1995, un parc aquatique sur le thème d’une station de ski) et Disney’s Animal Kingdom (1997, un parc sur le thème des animaux).

Par la suite, le parc Disneyland de Californie est de nouveau développé pour devenir comme son frère de Floride un vrai complexe de divertissement. Le projet de création d’un second parc à thème est lancé. Au départ, il s’agissait était de construire WestCOT, une version sur la côte ouest de EPCOT, sur le terrain qui servait de parking à Disneyland. Un autre projet consistait aussi à construire un DisneySea (un monde de la mer avec spectacles d’animaux marins comme Seaworld à San Diego ou à Orlando) à Long Beach, mais il aurait fallu prolonger le monorail de plusieurs dizaines de kilomètres. C’est le projet Disney’s California Adventure qui est construit à la place car l’autre projet était trop coûteux. Le deuxième parc ouvre ses portes en 2001.

Disney California Adventure

Disney’s California Adventure a pour thème la Californie, et essaie de rendre la diversité de ses paysages, son histoires et ses personnages célèbres. Il est découpé en plusieurs zones dont la zone de Grizzly River (paysages de montagnes, séquoias…), la zone d’Hollywood et la zone de Paradise Pier (plutôt futuriste qui concentre la plupart des attractions à sensation).

Le parc étant très récent, il est plutôt orienté vers les derniers dessins animés de Disney – Pixar que sur les anciens. On voit peu les personnages traditionnels de Disney (Mickey, Pluto, Donald…) mais on rencontre pas mal d’attractions avec de nouveaux personnages (Cars, Monster & Cie, 1001 Pattes, Frères des Ours…)

Nous sommes arrivés à l’ouverture à 10h, garés sur le parking Daisy, amenés en tram jusqu’au parc. Nous avons acheté les billets sur place vu qu’il n’y a quasiment aucune réduction à obtenir en les achetant en avance sur Internet ou ailleurs. Il n’y avait aucune queue, et le parc était presque désert. Un véritable bonheur puisque nous n’avions jamais à attendre plus de 10 minutes dans la queue des attractions !

Nous avons commencé par la première attraction en entrant à droite, qui était aussi celle recommandé par le guide du routard : Soarin’ Over California. Il s’agit d’un survol des paysages de Californie. L’attraction est très bien faite, on a l’impression d’être dans un avion avec les bruits, la musique, les odeurs (des forêts de séquoias…) et beaucoup d’air dans le visage ! En fait il s’agit d’un simulateur suspendu dans l’air devant un écran géant en forme de demi-sphère. Les paysages sont vraiment superbes et les sensations tranquilles pour commencer.

Ensuite, nous avons continué par l’attraction suivante dans la zone de Grizzly River, qui s’appelle Grizzly River Run et qui consiste en une descente en raft d’une rivière de montagne. On avait prévu les Kways car le guide annonçait qu’on allait être mouillé, et en effet, cela n’a pas loupé ! Heureusement qu’il faisait très chaud et qu’il y avait du vent, on a séché très vite.

Et on a séché d’autant plus vite que l’attraction suivante était les montagnes russes : California Screamin’, un grand huit entre Space Moutain et Indiana Jones, avec un parcours très long en plein air, un looping (pas de spirales cependant), et une musique très speed qui va bien avec la vitesse que l’on prend dans les montées et descentes vertigineuses. Heureusement, on est bien tenu et on n’a pas mal du tout, ni au cou ni au cœur !

Pour se remettre de nos émotions, on décide de monter dans la grande roue Sun Wheel, notamment pour se donner le temps d’observer l’attraction suivante, un lanceur vertical qui me paraissait un peu violent… Finalement, la grande roue nous a retourné l’estomac avec ses nacelles qui tanguent, et il faut dire qu’il y avait un vent violent tout en haut.

Avec l’estomac retourné, on ne se sent pas de faire le lanceur tout de suite, alors on part au Mulholland Madness, où l’on monte dans une voiturette qui file sur des rails et nous secoue dans des tournants brusques. Violent sans en avoir l’air, bien vicieux !

Trève de plaisanterie, on repart pour le Maliboomer alias Vomito ! En fait, on avait remarqué que les gens étaient assis derrière une vitre en plastique, alors on a pensé que c’était pour empêcher le vomi de tomber sur les spectateurs en bas… (d’autant plus qu’il y avait déjà un sac à vomi dans la grande roue…) On regarde les gens se faire lancer à la verticale à une vitesse vertigineuse puis retomber en hurlant (ça fait un peu l’effet du saut à l’élastique à l’envers on suppose). On se décide à y aller, on s’asseoit dans les sièges et là on attend de longues minutes que l’attraction démarre. On se demande s’ils vont nous faire descendre, si le lanceur fonctionne bien, ou si on va juste mourir en cours de route… Et puis finalement on est lancé en l’air. C’est marrant comme sensation, mais le pire c’est quand on retombe ! Finalement, ce n’était pas si terrible, et on n’a même pas sali la vitre !

On continue par une attraction plus tranquille, Orange Stinger, des chaises volantes dans une grosse orange avec un décor type essaim d’abeilles. On avait déjà fait la même attraction l’an dernier au Parc Astérix et celle d’aujourd’hui durait moins longtemps et était plus sage.

De gauche à doite : California Streamin’, Sun Wheel, MaliBoomer, Orange Stinger

A présent qu’on a fait toutes les attractions pénibles pour l’estomac, on va déjeuner. C’est compliqué car 1/ on n’avait pas le droit d’amener de la nourriture sur nous pour pique niquer et 2/ il n’y a quasiment aucun restau d’ouvert vu la faible affluence ! On se rabat sur un restau faussement italien où Benjamin commande des lasagnes affreuses, avec une portion pour nain et du concentré de tomate pur. Moi heureusement j’ai été inspirée car la salade est énorme, même s’ils m’ont mis de la sauce alors que j’avais demandé sans. Résultat, on s’en tire pour 26 dollars, ce qui est honnête pour un parc d’attraction, et on s’en va vite fait en laissant la moitié du pourboire réglementaire, afin d’échapper au tumulte des américains bruyants.

Pour faciliter notre digestion, on fait quelques attractions pépères. D’abord, It’s Tough to Be a Bug, un film basé sur l’histoire de 1001 pattes, en 3D, dans le même style que Chérie j’ai rétréci le public, mais vraiment terrifiant avec d’affreuses araignées tueuses! Puis Monsters, Inc. Mike & Sulley to the Rescue, un petit tour dans des wagonnets qui se baladent dans le monde de Monsters. Enfin, Muppet Vision 3D, un film du Muppet Show en 3D, délirant comme l’humour des Muppet (un peu bordel et pas toujours fin) mais moins terrifiant que 1001 pattes !

Il nous restait une attraction à sensation à faire, The Twilight Zone Tower of Terror, qu’on prenait pour la maison hantée du parc. En fait, en arrivant en voiture, on avait vu cet hôtel délabré sur le bord de la route et on se demandait si c’était fait exprès, si c’était un vrai hôtel, s’il avait cramé récemment (il en manquait même un bout…). C’était possible, vu les feux hier et aujourd’hui dans la région. On avait même peur que certaines attractions soient fermées à cause du vent et des incendies… Mais non en fait il s’agissait d’une attraction, très connue semble-t-il vu qu’elle existe en Floride et même à Tokyo, mais nous ignorions tout de son fonctionnement. Vu le design et l’intitulé, on pensait que c’était une maison des horreurs, avec balade tranquille au milieu de décors affreux, à bord de wagonnets comme au Disneyland classique. En entrant dans l’attraction, le hall de l’hôtel donne cette même impression. On savait que l’attraction était basée sur la série télé La 4e dimension, mais vu qu’on ne l’avait jamais vu, on ne s’attendait à rien de particulier. Donc on entre, innocent, dans l’ascenseur. On s’attend à ce que ce soit comme à Disney, que l’ascenseur descende avec une voie lugubre, mais non, on nous projette juste un film pour nous expliquer le contexte : en 1939, la nuit d’Halloween, l’hôtel imaginaire Hollywood Tower Hotel fut frappé par la foudre et un ascenseur rempli de cinq passagers fut transporté dans la Quatrième Dimension en même temps que la partie du bâtiment fut détruite. Ok, super, on va commencer les choses sérieuses à présent. Après un court chemin à pied dans un décor de chaufferie au sous-sol, on rejoint une porte qui nous permet d’entrer dans une cabine grillagée type cage à poules… On attache de petites ceintures toutes simples. Du coup, on se dit qu’on est dans une sorte de Star Tour, un simulateur qui va bouger devant un film d’horreur. Mais non rien à voir. Enfin au début si, on a un petit film accompagné de balancements gentillents. Mais rapidement on découvre qu’en fait, on est dans un ascenseur. Et on est projeté dans le noir tout en haut des 10 étages, à 60m de hauteur, avant de redescendre subitement. Autant dire que la surprise a été rude pour l’estomac !

Avec toutes ces émotions, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant plus qu’il est déjà 15h30 et que le parc ferme à 18h. Donc on retourne aux montagnes russes, qu’on a fait 5 fois en tout, jonglant avec et sans le fast-pass, 2 fois au milieu du wagon, 2 fois tout devant (c’est le plus impressionnant) et 1 fois à l’arrière (horriblement violent !). On a alterné avec une fois la rivière où on a été complètement trempé vu que les deux geysers ne se sont pas arrêtés quand notre raft est passé dessous… et une deuxième fois la tour de l’horreur qui n’était pas si impressionnante une fois qu’on s’y attendait. On a terminé par le California Streamin’ à 17h 58 très exactement, avant de quitter le parc à la fermeture des attractions à 18h. On a fait très rapidement les boutiques mais rien de fabuleux. Et pas beaucoup d’objects et décors sur le thème Halloween à part les produits dérivés de L’étrange Noël de M. Jack.

Conclusion : quelques attractions très sympathiques mais le parc gagnerait à être plus développé. Il manque des attractions avec wagonnets ou petits bateaux type It’s a small word, Pirates des Caraïbes, Blanche Neige… Les bâtiments ne sont pas aussi féériques que dans le Disney classique et manquent un peu d’unité compte tenu des différentes thématiques et on sent que tout est très récent et reste encore à développer. On a été déçu par le manque de décor Halloween alors que c’était la période. On verra la semaine prochaine au Disneyland classique si c’est aussi bien décoré qu’à Paris ! On était surpris du faible nombre de visiteurs, en espérant que cela sera encore comme ça la semaine prochaine !

Petit bonus pour terminer : une photo de Benja devant chez nous, avec en fond le ciel chargé de la fumée des incendies qui se sont déclarés dans notre région. La photo n’est pas trafiquée, le ciel était vraiment apocalyptique ce matin avant de partir !

Photos : Disneyland California Adventure Park

Vendredi 19 octobre : Beverly Hills et Santa Monica

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Pas mal de choses à raconter aujourd’hui ! Ce matin, nous avions réservé une voiture comme chaque week-end chez notre loueur préféré : Enterprise Rent a car. Déjà, on a attendu presque 45 min en plein soleil qu’ils viennent nous chercher, le type s’était perdu dans Irvine… Et ensuite on arrive chez le loueur, et là il nous file la voiture la plus pourrie de tout leur parc de véhicules : une Chevrolet (encore qu’on a mis du temps avant de découvrir que c’était une Chevrolet, en comparant le logo à celui d’autres voitures, car ce n’était écrit nulle part, vive l’image de marque !). Une fois la voiture en main, on part faire des courses chez Albertson, on a encore dévalisé le magasin, c’est vraiment hors de prix la nourriture ici dès qu’on veut manger quelque chose de convenable, mais à présent on peut se faire de bons petits plats, ça nous changera des pâtes et du riz !

Et une fois le déjeuner terminé, on part pour Los Angeles. Première anecdote, la poursuite de flics ! On était sur la voie tout à gauche (carpool only, la voie réservée aux voitures avec deux passagers ou plus) et un mec déboule devant nous dans une super voiture rouge qui se la jouait genre Ferrari (mais ce n’en était pas une !). Il a mangé la double ligne continue pour entrer dans la car pool, ce qui est très très mal !! Et cinq minutes après, on voit une voiture de flic nous coller aux fesses. Or Benjamin venait de faire un petit excès de vitesse pour entrer dans la carpool justement avant la double ligne continue, donc il commence à avoir les chocottes, et il freine gentiment. Mais la voiture de flic met ses girophares et nous double par la droite pour aller coller aux fesses du mec de devant dans sa pseudo-Ferrari. Et à ce moment là on voit que c’est à lui que les flics en veulent. On pense que c’était soit parce que le type avait bouffé la ligne, soit parce qu’il était tout seul dans sa voiture (341$ d’amende minimum pour cette infraction !). Les flics mettent les lumières, et avec le porte-voix hurlent « Keep going ! » au mec de devant, ce qui signifiait qu’il devait continuer à rouler sur l’autouroute. Là, évidemment, on se met à lorgner attentivement ce qu’il va se passer, et on n’a pas été déçu ! Tout à coup, le type dans la voiture rouge s’est mis à accélérer comme un dingue pour échapper aux flics, il a ziggagué entre les voitures et les flics ont mis leurs sirènes et l’ont poursuivi, on se serait cru dans une série télé !

A présent, après avoir bien rigolé, direction le magasin de tampons encreurs ! Non, en réalité, on voulait visiter Beverly Hills et Santa Monica, et passer par le magasin de tampons encreurs en faisant un petit crochet si on avait le temps. Et là, embouteillage monstreux sur l’autouroute 5, et comme le magasin de tampons encreurs fermait à 17h et qu’il était déjà 16h (plus de deux heures qu’on était dans la voiture…) on file au magasin de tampons encreurs (Sweetpeas & Snapshots sur Pico Blvd) qui avait trois tampons qui se courraient après, heureusement on en a trouvé un joli. Ensuite, il était 16h 30, et on avait une heure et demi avant le coucher de soleil à Santa Monica, alors on se fit qu’on va passer par Beverly Hills pour trouver le fameux magasin Bijan sur Rodeo Drive (le faubourg St Honoré de LA), le magasin dans lequel il faut prendre rendez-vous pour entrer, et qui facture 1500$ si l’on n’achète rien pour le temps qu’on a fait perdre aux vendeuses !

Finalement, embouteillage monstreux sur la route, on arrive à Rodeo Drive, les maisons étaient superbes, comme dans les films, mais impossible de trouver ce magasin. Alors on remonte vers Hollywood, pour passer devant le Beverly Hills Hotel, la demeure de Marilyn Monroe, etc. mais encore un embouteillage monstrueux pour rejoindre Santa Monica. Et finalement, comme d’habitude, quand on arrive sur la plage il faisait déjà nuit… ! Enfin presque, on est arrivé à 18h30, donc on a pu faire quelques photos. Sachant que cela faisait 4h30 qu’on était dans la voiture, on avait une très grosse envie de faire pipi, alors on se gare, et on cherche désespéremment des toilettes sur la plage de Santa Monica, mais c’est toujours quand on en cherche qu’il n’y en a pas ! Finalement on en trouve sur le vieux ponton en bois très connu (qui date des années 20) et qui mène vers une fête forraine elle aussi très connue, avec une grande roue et un carroussel des années 20. Là, jolie vue sur la ville et sur la longue plage de sable fin si seulement il ne faisait pas autant nuit… ! et de belles voitures de polices ! Ensuite, on remonte vers Santa Monica, la ville, et on cherche un restaurant, sans trop y croire, habitués que l’on est aux Burgers et autres Dinners. Miracle, on tombe sur une petite crêperie ma foi fort sympathique, où l’on a mangé des crêpes jambon-fromage et des crêpes nutella coco en dessert, avec un bon chocolat chaud, ce n’était certainement pas la crêperie bretonne, mais pour le coin et avec les moyens du bord, ce n’était vraiment pas mal du tout !

Photos : Santa Monica

Lundi 8 octobre 2007 : Hollywood et Griffith Park

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Comme vient de le raconter Benjamin, aujourd’hui, nous avons passé pas mal de temps à sécuriser notre lieu de vie, ce qui ne nous a pas empêché de partir en excursion en milieu d’après-midi. Je reprends donc le récit à partir du moment où nous avons pris la voiture pour LA. Nous voici donc partis en direction d’Hollywood, puisque la fin d’après-midi nous permet de passer quelques heures dans ce lieu mythique du cinéma américain.

Nous nous garons sur Hollywood Boulevard, et moyennant cinquante cents dans le parcmètre, nous avons trente minutes pour suivre jusqu’au Wax Museum (équivalent du musée Grévin) les étoiles incrustées dans le trottoir en cherchant le nom de nos stars préférées, et nous étonner devant les empreintes que les célébrités ont laissé dans le ciment frais devant le Chinese Theater.

Les photos vous montreront nos coups de cœur, et on a pensé à tout le monde : les acteurs d’antan (Mamie, deux dédicaces : Sonja Hennie et Shirley Temple, qu’est-ce qu’on a pu la chercher !), les chanteurs et chanteuses préférés de Maman (Céline Dion,…) les acteurs de films Far West et des blockbusters (Marc, tu te serais régalé, regarde bien toutes les photos une par une, il y a beaucoup de signatures qui vont t’intéresser !), mais aussi les acteurs d’Harry Potter (pour Noémie et les autres aussi !), les acteurs de Star Trek (pas que pour moi !), et les chouchous de Benjamin : Nicolas Cage et Matt Damon ! Ceux qui connaissent mes goûts musicaux comprendront mon désarroi en apprenant que je n’ai pas trouvé l’étoile des Goo Goo Dolls…

En pensant à Papa, on est entré dans une boutique spéciale Harley Davidson, qui vendait même tout l’équipement en taille enfant ! Ensuite, on est retourné au pas de course remettre un quarter dans le parcmètre, histoire de se donner quinze minutes pour acheter des cartes postales et un porte clef pour Benjamin.

Bon, le quartier étant un peu mal famé (c’est un peu l’équivalent du Pigalle de chez nous, en peut-être un peu moins orienté sex-shop, mais pas très rassurant niveau fréquentation…), on reprend la voiture pour monter au Griffith Observatory, l’observatoire situé tout en haut du Griffith Park, depuis lequel on a une superbe vue sur tout Los Angeles. C’était particulièrement saisissant, surtout à la nuit tombée, et en prime Benjamin ne l’avait pas vu quand il était venu ici il y a six ans. Malheureusement, l’observatoire était fermé, on n’a donc pas pu voir le pendule de Foucault et le planétarium, puisque c’était Collumbus Day (et donc jour férié !).

Pour la petite histoire, le Griffith Park est le plus grand parc municipal du monde selon le guide du routard. C’était l’ancienne propriété d’un certain Griffith (très riche évidemment !) qui a légué son terrain à la ville pour en faire un lieu de loisir et de repos. Il a donné 700 000 dollars pour construire l’observatoire, mais au départ la ville a refusé car il venait de sortir de prison pour le meurtre râté de son épouse ! Finalement, l’observatoire a quand même été construit à partir de 1919 à la mort de Griffith (dans un style art déco, année 30). L’observatoire se situe sur la face sud du Mont Hollywood à 300 mètres d’altitude. On a aussi une belle vue sur les lettres blanches du Hollywood Sign qui orne la colline d’en face. Cet observatoire a servi de lieu de tournage de plusieurs films : le premier La fureur de vivre (1955) avec James Dean, d’où le mémorial devant l’entrée de l’observatoire, Terminator, Goldeneye

Photos : Hollywood et Griffith Park

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