Dimanche 30 septembre 2007 : on a un appartement !

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19h 06 – Et voilà, nous avons un logement et nous sommes de retour à l’hôtel ! Je vais essayer de raconter tout ça dans le bon ordre, il s’est passé tellement de choses aujourd’hui, ça a encore été une journée incroyable. Donc nous avions rendez-vous à midi avecWalter, notre futur colloc, pour visiter l’appartement. En attendant, vu qu’on était réveillé tôt, et comme je l’ai écrit précédemment, j’ai commencé à mettre des articles en ligne sur le blog et Benjamin l’a sécurisé. Vers 11h 30, on va dire à l’hôtel qu’on quitte la chambre, je règle la note, on laisse nos valises à la réception, et on part avec Pierre en direction de Stanford Court.

stanford court

A midi moins dix, nous nous garons sur le parking, Walter est déjà là, c’est plutôt bon signe, il ne va pas nous lâcher. On attend midi et quelques que le leasing office ouvre, et on retrouve notre ami l’agent immobilier Justin Deshaw (c’est fou mais j’avais déjà eu à faire à lui sur craigslist quand je cherchais depuis la France…). On lui explique qu’on a trouvé un quatrième colloc pour signer le bail, qu’on est prêt à réserver l’appartement, mais il fallait encore négocier deux points :

1/ Walter était américain, était-il possible de diminuer la caution vu qu’il a un numéro de sécurité sociale ?

2/ Walter et nous terminant le trimestre le 15 décembre, était-il possible de réduire la durée du bail pour ne payer que 15 jours du dernier mois ?

Réponse : non pour les deux points, et pas de négociation possible. De toute façon, The Irvine Company possède tous les logements du coin, donc c’est accepter leurs conditions ou dormir dans une poubelle… Le choix était vite fait. Donc on accepte. Seulement voilà, nous, français, on aime bien visiter l’appartement qu’on va habiter avant de signer. Mais ici, ce n’est pas dans leur culture. Même Walter ne comprenait pas pourquoi on voulait voir l’appartement : on avait vu l’appart témoin, celui qu’on aura est exactement le même, mais en version complètement vide. Benja et moi, nous voulions absolument voir le vrai lieu, on ne sait jamais… Alors le mec nous donne un plan avec deux apparts de libres, et nous voilà partis à sillonner le complexe pour trouver The Best appartement. On enjambe le muret et on regarde par les instertices des rideaux. Pas question de rentrer demain, évidemment, alors que pourtant ils sont vides ! Finalement, on opte pour celui qui est un peu plus cher mais plus au calme, près de la piscine (pour avoir peut-être le wifi), et plus près de la fac. On retourne au leasing center, on veut signer et emménager, étant donné qu’on a quitté l’hôtel et qu’on est à la rue.

Mais (alors là je passe la longue demi heure d’attente qu’on a subi pendant que Justin parlementaient avec d’autres clients et pendant laquelle on a décidé comment on divisait l’appartement : Benjamin et moi dans la master bedroom pour avoir la salle de bain dans la chambre, et Walter et Pierre dans la smaller bedroom) les complications ne font que commencer.

a/ Comment fait-on pour récupérer la caution en décembre ? C’est quand même plus de 4000 dollars, et ils ne la rendent que 20 jours après le départ, et seulement par chèque expédié chez quelqu’un aux USA !! Pratique pour des français qui n’ont que faire des dollars, qui ne connaissent personne sur place pour encaisser la caution et qui ne seront plus là trois jours après avoir rendu les clés… Je dois avouer qu’on n’a pas encore réglé ce point. Le loueur refuse de nous faire des virements, de nous envoyer de l’argent en France, et même de scinder le chèque en quatre. Donc on va essayer de trouver une tierce personne (une banque par exemple), qui encaissera le chèque sur un compte et nous reversera l’argent divisé en quatre par virements sur nos comptes pour qu’on récupère des euros. Ca me semble le plus simple. Ce point reste encore en suspens.

b/ Remplir les papiers et dénicher les frais cachés : Remplir le contrat n’était pas une mince affaire, mais le loueur ne semblait pas trop regardant, du moment qu’on payait. Par contre, les frais cachés se sont vite dévoilés : eau, gaz, électricité à payer en supplément (et surtout téléphoner immédiatement aux trois compagnies pour avoir les compteurs activés demain ! mais Walter s’en charge pour nous), et surtout assurance de l’appartement, obligatoire ! Et hop, encore un truc à payer. Il y a aussi Internet, mais là on n’a pas encore signé car si on a le wifi à la piscine ça devrait suffire. Dans les frais je n’inclus pas les matelas et autres fournitures pour l’appartement, on verra ça demain.

c/ Paiement de la caution : Il faut réunir les 4000$ de caution plus les premiers 2000 $ de loyer avant demain midi (si on les avait eu sur nous, on aurait pu emménager de suite, mais ce n’était pas le cas…), les déposer sur un compte en banque pour avoir un chèque de banque en échange, et amener ce chèque de banque à l’agence de location. Donc ça signifie 1500 dollars par personne. Dont 300 payable immédiatement par carte bancaire, et en prime 35 $ par personne de frais pour la réservation de l’appartement.

Déjà, payons les frais de réservation. Walter paie ses 35 dollars, je paie 70 dollars pour Benja et moi, et Pierre… non en fait la carte bancaire de Pierre est refusée, donc je paie pour lui. Bon, ce n’est pas très grave. Je paie aussi les 300 dollars, on s’arrangera après, je paierai moins de caution demain.

A présent, trouvons l’argent pour demain. Il nous faut du cash qu’on ira transformer en chèque de banque dans un bureau de poste local (USPS, United States Postal Service). Walter dit qu’il aura l’argent, ok, on lui fait confiance.

On quitte Walter et Stanford Court, et nous partons tous les trois pour :

a/ faire de l’essence

b/ déjeuner car il est près de 14h

c/ retirer de l’argent

d/ retourner réserver une chambre à l’hôtel et récupérer nos bagages

a/ Faire de l’essence, ce n’était pas une partie de rigolade. C’est dingue comme de petites choses toutes simples peuvent être compliquées en territoire étranger. Voici l’énoncé du problème à résoudre : on a une voiture de location qui nous a été prêtée avec un peu plus de la moitié du plein, et qu’on doit rendre demain avec le même niveau d’essence, sinon on ne nous rembourse pas ce qu’on a mis en plus, et on nous facture cher si on n’en a pas mis assez. Or, on ne connaît pas la capacité du réservoir, on connaît le prix au gallon mais on ne connaît pas la conversion d’un gallon en litres, et le prix au gallon est nettement différent du prix au litre en France. Mais qu’importe, me diez-vous ? Donc une fois trouvée une pompe à essence abordable (on a évité le problème de : « je mets quoi comme essence dans le réservoir ? » en mettant l’essence la moins chère puisque le loueur a dit qu’on mettait celle qu’on voulait), on se pointe devant la machine et Benja essaie de faire le plein. Vu qu’on ne savait pas comment ça marchait, moi, pleine de bonne volonté, je vais demander à la caisse comment on doit faire, et le mec me dit qu’on doit payer d’abord un certain montant, ensuite il débloque la pompe qui nous délivre ce montant. Alors je lui dis, complètement au pif, 10$ pour la pompe numéro 2, sauf qu’entre temps Benja avait déplacée la voiture à la pompe numéro 6 car, tenez-vous bien, le tuyau n’était pas assez long pour faire le tour de la voiture, autrement dit il fallait être absolument du bon côté du réservoir ! Alors le mec de la caisse, voyant que la voiture avait bougé, me demande (heureusement) « la pompe numéro 2, vous êtes sûre ? » (en anglais of course). Et là, je vois qu’une autre voiture s’était mise à la 2, je n’allais pas payer pour un autre ! Donc je lui dis : « Non, finalement la 6. ». Et là, malheur, ma carte bleue ne passe pas, et je dois aller chercher Benja pour qu’il me donne 10 dollars en liquide !

Bon, voilà que Benjamin me rejoint à la caisse et me dit : « Puisque tu n’as pas encore payé, demande lui avant combien on doit mettre ! » Alors j’essaie vainement de lui demander combien de dollars je dois lui payer pour pouvoir remplir un quart de réservoir (vu qu’on n’avait dépensé qu’un quart). Là, il me regarde avec de grands yeux et je me sens tellement incomprise. Je répète ma question trois fois, tournée différemment, on lui demande combien il pense que peut contenir le réservoir de la Ford, mais il n’en savait rien du tout. Il était gentil pourtant, mais impossible d’en tirer quoi que ce soit. Et la queue qui s’allongeait derrière, et moi qui répétait « I’m so sorry, we are French » eh oui, ça excuse tout, ils sont vraiment débiles ces français ! Bon, finalement, optons pour 10 dollars, si ce n’est pas assez, on en remettra, si c’est trop, eh bien on les utilisera demain.

Finalement, c’était à peu près le bon montant, il manque à vue de nez 5 dollars pour atteindre le niveau de départ. Finalement, c’est quand même assez cher, je m’attendais à ce que l’essence soit vraiment moins chère qu’en France, ou alors c’est la Ford qui consomme beaucoup, je ne sais pas.

b/ Déjeuner : On roule en direction de Newport Beach, eh oui on aime bien ce coin-là. Bon, cette fois rien de bien croustillant, on teste une nouvelle chaîne de fast-food, le Carl’s Jr, le but à la fin des trois mois c’est de les avoir toutes essayées sans avoir pris 10 kg ! Benja prend son premier hamburger, et moi une salade, comme toujours. Le Coca a un goût de chlore, sinon le reste est bon. On va déjeuner sur la plage au soleil, ça fait du bien de s’asseoir dans le sable en face de la mer à regarder un type s’échiner à surfer sur une vague minuscule.

c/ Retirer de l’argent : Pas une mince affaire non plus. Non loin de la plage se trouve un distributeur de la Bank of America, partenaire de BNP Paribas où Benja peut retirer sans frais. Il a droit à 1500 dollars par semaine, or on est dimanche, donc il faut retirer 1500 dollars aujourd’hui, et 1500 dollars demain, pour pouvoir payer les 3000 dollars demain. Pas de problème pour les 1500 premiers dollars, sauf qu’il ne lui en reste que 1400 car on en avait déjà retiré et dépensé (c’est pour ça que je voulais payer l’essence en carte pour éviter de dépenser du cash, mais ça ne passait pas malheureusement). Donc même s’il retire 1500 demain, ça ne sera pas assez, et on n’aura plus rien pour vivre. Heureusement, j’ai moi aussi la possibilité de retirer avec ma carte, même si j’ai des frais. Je retire donc ma limite, qui est de 800 dollars, et j’aurais une vingtaine d’euros de frais normalement. Donc pour nous ça devrait aller, si Benja retire encore demain, et moi aussi, puisque c’est une nouvelle semaine. Pour Pierre, autre affaire. Sa carte ne passe pas. Je ne sais pas encore à l’heure qu’il est comment il va se débrouiller, mais grâce au décalage horaire, il est possible que ses parents puissent lui faire parvenir la somme nécessaire par Western Union.

d/ Retour à l’hôtel : Heureusement ils avaient gardé nos valises bien au chaud et avaient encore des chambres de libres. D’ailleurs, on hérite d’une chambre plus jolie, sur l’arrière de l’hôtel avec une salle de bain plus neuve (espérons qu’il n’y aura pas de cafards cette fois, même s’ils sont petits et que j’arrive à les écraser dans du papier toilette sans hurler à la mort), et un grand lit, au lieu de deux petits.

Voilà, avec tout ça, il est plus de huit heures du soir et on est complètement claqué. Demain matin, on doit commencer les cours à UCI (je ne sais même pas à quelle heure, quels cours, ni où !!), aller tirer du liquide, aller acheter un chèque de banque avec le cash chez USPS, rendre la chambre d’hôtel et emménager à 12h, aller acheter les fournitures nécessaires, et rendre la voiture de location à 16h30 ! Je crois bien qu’on va la garder pour une journée de plus si on est trop juste.

Fin de soirée : Les restaurants ferment à 21h le dimanche soir, voilà, c’est dit, vous êtes prévenus ! On se faisait une joie d’aller dîner dans le petit restau italien qu’on avait trouvé sur les yellow pages, mais il était fermé (bon, de toute façon, ça aurait pu être très décevant…). Je passe les détails mais on a bien fait la moitié de la ville pour trouver un truc ouvert, et on finalement atterri chez Pizza Hut ! Le seul endroit qui fermait à 23h… Alors, vous pensez vraiment manger des pizzas américaines quand vous allez dans un Pizza Hut en France ? Eh bien détrompez-vous. Les pizzas du Pizza Hut de Mac Arthur Boulevard sont à mille lieues de tout ce que vous avez pu manger jusque là. Déjà, il n’y a pas le choix entre la vingtaine de pizzas qu’on a sur la carte en France. C’est soit fromage, soit pepperoni, soit viande. Et sinon ils peuvent la faire à la demande avec une liste d’ingrédients aussi appétissants que des artichauds, des ognions rouges, des olives, … et c’est 1$ pièce. Mais pour la pizza quatre fromages, chèvre, roquefort, gorgonzola et mozzarella, on repassera. Après, la pizza est dégoulinante d’huile, à croire qu’ils ne savent pas cuisiner sans matière grasse. Enfin, la pâte à pain est bonne, d’ailleurs la pizza dans son ensemble est bonne, mais c’est juste que c’est gras (comme tout ici) et ça n’a rien à voir avec les pizzas américaines en France.

Autre remarque, ici les livreurs de pizzas livrent en voiture, pas en scooter. Il faut dire que compte tenu des distances… Alors c’est un peu comme une voiture de taxi. Le livreur a sa propre voiture et il pose son logo de Pizza Hut sur le toit.

Voilà après ça, on retourne à l’hôtel et on se couche, en espérant que la journée du lendemain sera celle de notre emménagement dans notre nouvelle maison !

Dimanche 30 septembre 2007 : les courses au Albertson

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07h 36 - Ce matin, j’étais presque déçue, il n’y a pas eu de lâchers d’avions à 7h comme chaque matin, sûrement parce qu’on est dimanche. D’habitude à 7h pile décollent une bonne dizaine d’avions d’affilée, je les imagine bien se pressant sur la piste de décollage et à l’heure réglementaire, s’envoler comme un lâcher d’oiseaux.

 

Hier, j’ai oublié de raconter l’histoire des bouteilles d’eau. Ici, on ne boit que du soda, et l’eau, ils ne connaissent pas. Déjà quand on demande de l’eau dans un restau, ils nous regardent avec de grands yeux pour savoir de quelle planète on débarque. Ensuite, si l’eau est gratuite dans les restau (vu que personne n’en prend…), ce n’est pas le cas dans les supermarchés ! A ce propos, on n’a pas encore trouvé de Wal Mart, il faut qu’on visite ce temple mythique de la grande distribution américaine. Mais on est allé au Albertson, et on cherche de l’eau au rayon boisson. Rien. Il y avait des bouteilles d’un litre et demi dans un frigo à acheter à l’unité, mais pas de pack d’eau comme chez nous. Et à un moment on voit une promotion : 6 dollars pour 24 bouteilles de 33cl, soit presque 8 litres (soit 75 cents le litre). Je ne sais pas combien ça coute exactement en France, mais il me semble que le paquet de 6 bouteilles d’Evian doit avoisiner 4 ou 5€ maximum (pour 9L soit 55 centimes le litre). Vu la conversion, on se dit que c’est un prix raisonnable et on prend notre pack énorme et on passe à la caisse. Et là le mec me demande si j’ai la carte privilège. Evidemment non ! Alors il ne peut pas me faire le discount et me facture plus de 8 dollars ! L’arnaque totale !

Le truc marrant, c’est que quand on était sur le parking du Albertson avec nos bouteilles d’eau, on a vu deux limousines, une blanche et une noire, super longues, ainsi qu’une voiture dont les roues semblaient se dégonfler quand le conducteur coupait le contact (en fait, elle s’est affaissée d’un coup, il a peut-être coupé les suspensions, je ne sais pas trop, mais ça a fait un bruit fou et ça donnait vraiment l’impression que les 4 pneus se sont crevés simultanément). Je raconte ça parce que ce qui m’a pas mal frappé ici, c’est les voitures. Les habitants du coin ont tous une voiture, je l’ai déjà dit, il n’y a aucun piéton, ni vélo, et très peu de motos (sauf une garée sur le parking de l’hôtel, et une groupe de 4 motards de Harley croisés une fois sur l’autoroute). Mais ce qui est le plus frappant, c’est qu’ils ont tous des voitures de luxe : BMW, Mercedes, mais aussi Porsche, Corvette, Mustang, Roll’s Royce, Ferrari, et d’autres marques que je suis incapable de reconnaître. Sur Newport Boulevard, les concessionnaires sont alignés les uns après les autres, et il n’y a que des marques de luxe (et deux vendeurs d’armes à feu au milieu, ça fait bizarre…). Ou alors des pick-up avec des roues énormes qu’il faut arriver à escalader pour monter dedans. On fait vraiment pitié avec notre pauvre Ford…


Sinon j’étais sur Internet en train de chercher des photos de Fashion Island (principalement pour montrer à Maman, ça ressemble un peu au petit village de boutiques qu’on avait visité à Marne la Vallée, tu te souviens ?), quand je me suis rendu compte que ce centre appartenait à The Irvine Company. Il faut savoir que c’est cette société qui détient déjà toutes les résidences de logement, dont Stanford Court qu’on va visiter à midi. Au pays de la concurrence, vive le monopole ! Ou plutôt le duopole car il y a une autre société qui possède pas mal de lotissements aussi. Je suis sûre qu’ils s’entendent sur les prix pour racketer les étudiants qui n’ont pas le choix. 2000 dollars pour un deux pièces, c’est un peu fort quand même ! The Irvine Company possède aussi les locaux des centres commerciaux situés autour de l’université, et ils les louent aux chaînes de fast food et de supermarchés. En fait, Irvine est une ville qui a été entièrement planifiée dès le départ, avant même de la construire, d’où les routes, les lotissements, etc. Ca doit être pareil d’autour d’autres fac, mais ici tout spécialement tout semble neuf et conçu pour la vie à la fac.

9h 19 – Benjamin a bien avancé sur la conception du blog, on va pouvoir bientôt mettre en ligne ce que j’ai écrit plus les premières photos. Il est marrant aussi car il a fait la razzia sur tout ce que l’on pouvait chiper à l’hôtel : papier toilette, savon, boite de mouchoirs, sachets de café, gobelets en plastique… Il me fait penser à Mamie Ma dans l’avion (les petits verres !). Il me dit que ce n’est pas pour voler mais parce qu’il a peur de manquer : c’est une question de survie. On a dit à l’hôtel qu’on partait à midi en espérant pouvoir emménager dans un appart aujourd’hui, mais comme c’est dimanche, si les magasins sont fermés (je pense pas, tout est ouvert tout le temps ici), on ne sait jamais qu’on n’ait pas de papier toilette pour ce soir ! Pierre va faire de même, on aura de quoi tenir jusqu’à demain ! lol ! On dirait Ross dans Friends quand il va passer une nuit à l’hôtel avec Chandler et lui fait tout voler, même les ampoules des lampes !

>> Photos : Newport Beach ; Irvine

Samedi 29 septembre 2007 : visite d’un appartement

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21h 46 – Aujourd’hui, rude journée. Ce matin, visite d’une maison à Newport Beach, le type louait pour 1200 dollars une chambre et une salle de bain à partager avec lui dans un rez de chaussée de maison au bord de la plage. Ca aurait été pour Benja et moi seulement. C’était sympa comme tout mais on a trop hésité, et il l’a loué à quelqu’un d’autre.

On a hésité parce qu’on avait visité un appartement vide à Stanford Court, tout près de la fac (donc pas besoin de voiture alors que Newport Beach c’est loin). Mais cet appart vide est super cher (2045$ par mois plus les utilities, plus la caution énorme de 4090$ !! parce qu’on est étranger et qu’on n’a pas de numéro de sécu) donc il a fallu qu’on trouve des colloc. Déjà il y a Pierre, mais il manquait un autre colloc pour partager sa chambre. On a finalement rencontré un mec ce soir, qu’on a trouvé par Internet sur le site des petites annonces (craigslist bien sur !), un américain, il s’appelle Walter, il n’est là que pour trois mois lui aussi donc ça l’arrange. On va demain avec lui visiter l’appart et si ça nous branche on signe. Il a l’air jeune, plutôt cool, ça va être une drôle d’expérience ! Ca ne nous ferait que 550 dollars chacun par mois, par contre ce n’est pas meublé donc il faut demain aller acheter des matelas et tout le reste, il y a des annonces à 60 dollars sur craigslist, vu que c’est le prix de la nuit d’hôtel, plus vite on part du Travelodge et plus on économise pour meubler l’appart chez Ikéa. J’espère que ça va marcher et qu’on signera demain…

>> Photos : Newport Beach ; Irvine

Vendredi 28 septembre 2007 : à la recherche d’un logement…

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10h 26 - Il ne faut pas se balader seule dans Santa Ana, sinon on se fait tout de suite aborder par des hispanos. C’est ce qui m’est arrivé alors que je déambulais tranquillement sur le parking de l’hôtel pour prendre quelques photos, et ça m’a coupé net dans mon élan.

La nuit a été calme, on n’entend plus d’avions entre 22h et 7h, par contre après c’est un toutes les minutes !

Le petit déjeuner est étrange : pop-corn en guise de céréales, un espèce de donut coupé en deux avec de la vache qui rit dessus… Pas mauvais mais surprenant. On a le wifi gratuit, c’est bien pour ça. On va partir en quête d’un logement. Plus d’infos ce soir.

21h 41 – On a passé la journée à chercher un appartement : ce matin visite du housing office sur le campus, des alentours de la fac, et des villages de Balboa Island (super beau cela dit !) et Newport Beach (retour où on était hier) cet apres midi. Ca va être compliqué de trouver de quoi se loger car toutes les résidences étudiantes sont pleines et les locations de vacances sont tres tres chères. Mais on va persévérer demain et dimanche.

On n’a pas perdu notre journée puisqu’après avoir visité plusieurs centres commerciaux, dont un près de la plage, à Fashion Island qui plairait beaucoup à Maman (avec Bloomingdale’s, le magasin où travaille Rachel dans Friends, Macy’s, le même qu’à NewYork et autres petites boutiques dans un village très Disneyland), et un au niveau du campus, on a trouvé un téléphone prépayé pour appeler les annonces de location (pas évident de parler en anglais au téléphone et de laisser des messages sur le répondeur des gens !). Enfin, rien de concluant côté logement, on est épuisé et sans toit, on a mangé un minuscule sandwich très cher au Subway à midi, et un peu mieux ce soir dans le dinner en face de l’hôtel, le Denny’s, moi une salade au poulet et Benjamin un steack avec frites et légumes, et maintenant on va se coucher.

A noter, l’épisode des cartes routières que j’ai failli voler à l’hôtel : j’arrive à la réception pour demander le prix des appels téléphoniques, et comme le réceptionniste était en vadrouille, de retour dans 5 min, je fais le tour du comptoir et je vois de belles cartes routières dans un présentoir. Il y en avait plein, donc je me sers, j’en mets au moins 6 dans mon sac, sans penser à mal. Et puis quand il revient, j’en avais une à la main, et je lui demande si je peux la prendre. Il me dit que c’est 4 dollars, alors je la lui rends, et il m’en donne une petite gratuite en noir et blanc. Après m’être renseignée sur le prix des appels depuis la chambre, je quitte le lobby, et en marchant je me dis qu’après tout, si la carte que j’ai rendue était payante, les autres devaient l’être aussi. Je regarde et je vois le prix : 5$ pièce ! J’étais trop mal à l’aise, je ne savais plus quoi faire, pourtant je ne voulais pas les voler ! Alors avant d’aller manger, Benjamin est allé les rendre pour moi, en me dénonçant avec son accent français de celui qui a rien compris du tout, et c’est passé assez bien ! Comme quoi…

>> Photos : Newport Beach ; Irvine

Jeudi 27 septembre 2007 : première après-midi à Irvine

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21h 10 (soit 6h du mat à Paris, ouh la la une nuit blanche, et plus de 24h qu’on est debout!) Nous voilà tranquilles dans la chambre d’hôtel. Je reprends à partir de l’atterrissage pour ne rien oublier.

D’abord, passage de l’immigration sans souci, puis récupération des bagages très rapide (c’était un petit avion), enfin la douane, pas de problème non plus. On sort de l’aéroport et on prend la navette Super Shuttle qui nous emmène à l’hôtel à Santa Ana. C’est super rapide (30 minutes), pratique et économique (seulement 47 dollars pour deux !).

super shuttle

On s’installe à l’hôtel, bon c’est un motel donc donc c’est mal insonorisé, la douche n’a pas de pression, on arrive pas à régler la température de l’eau, et on entend les avions décoller à l’aéroport d’irvine qui est juste à côté… En plus, à la réservation j’avais demandé un grand lit et on a deux « petits » lits mais en fait on peut dormir à deux dans un petit lit tellement ils sont grands… ! Mais sinon ça va !

 

Travelodge santa ana

Vers 16h, on part à pied pour aller louer une voiture, sans quoi il ne nous est pas possible de nous déplacer tellement les distances sont immenses. Les trottoirs sont de véritables champs de mine et aucun piéton n’ose s’aventurer dans ce gruyère au risque de tomber dans un trou couvert par une bâche de travaux ou de se faire écraser par un pick-up en marchant sur le bas côté d’une autoroute à 5 voies ! Après une bonne heure de marche, GPS en main, et un arrêt au Starbuck Coffee pour se requinquer d’un café et d’un gâteau (ah oui, cette fâcheuse manie de mettre une surdose de cannelle dans toutes leurs pâtisseries, c’est affreux !), on arrive chez le loueur de voiture. On hérite d’une vieille Ford des années 80, avec des portes et des fenêtres à fermeture manuelle, et un allume cigare qui ne fonctionne pas, pas cool car on ne peut pas brancher le chargeur de téléphone pour utiliser le GPS !

On visite d’abord les alentours de la fac (camescope en main, merci Papa !), mais c’est trop tard pour trouver un logement, il est 18h30 et les bureaux sont fermés. Alors on décide d’aller se promener à Newport Beach pour voir le coucher de soleil mais la nuit tombe vite et quand on arrive à 18h45 il fait déjà nuit ! Mais ça promet d’être fabuleux demain sous le soleil, cette plage qui s’étend à perte de vue bordée de petites maisons de vacances (à louer pour la modique somme de 4500$…). On rentre à l’hôtel pour le dîner, on passe voire Pierre, mon camarade de l’ESSEC qui part en échange avec moi, et on va dîner tous les trois dans un fast food mexicain avec des tacos et des frites faute de mieux (on attendra notre propre appartement pour manger des légumes). Puis une douche et au lit. Demain départ 10h30 pour trouver un appartement. Plus d’infos de la première après-midi dans le film.

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