Dimanche 25 novembre : Las Vegas

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Nous sommes arrivés à Las Vegas vers 19h 30, heure locale, vu qu’il y a une heure de décalage entre le Nevada et l’Arizona (le Nevada c’est la même heure que la Californie). Nous avions réservé un chambre au New York New York, un hôtel casino du strip, situé entre l’Excalibur et le Monte Carlo, pas trop loin du Bellagio et du Mirage où nous voulions aller au départ (mais trop chers…).

Mauvaise surprise : notre chambre n’était pas prête ! Le réceptionniste nous dit de revenir dans deux heures, car il y a des gens qui ne sont pas encore partis. Après plus de quatre heures de route, on avait envie de poser nos affaires et de se rafraîchir un peu, mais bon, ce n’était pas comme si on avait prévu de se coucher tout de suite, donc on ne râle pas trop et on reprend la voiture.

On va se garer au Bellagio (le plus bel hôtel du coin selon moi, j’aurais bien aimé y séjourné si cela n’avait pas été si cher!) et on part à pied pour trouver un restaurant Denny’s, une valeur sûre dans ce monde où la nourriture est toujours trop incertaine. Tiens, ça faisait longtemps qu’on n’y avait pas mangé ! On en trouve un dans le Casino Royale, et on se délecte d’un steack pour Benja et d’une soupe/salade au poulet pour moi, en plus avec la soupe gratuite, tant mieux ! Comme le Denny’s est situé juste en face du Mirage, ça nous permet de savoir que l’éruption volcanique des fontaines de l’hôtel a lieu toutes les heures, on avait envie de le voir donc on attend l’heure suivante (22h) pour y assister. Entre temps on a fait un tour dans une gallerie commerciale où l’on a vu un escalator en colimaçon, grande première ! Après le spectacle du Mirage, on enchaîne avec le spectacle des fontaines musicales du Bellagio à 22h 30, les musiques et les effets des jets sont toujours différents, et c’est vraiment très joli ! Ah oui, et puis on est allé acheter un vrai jeton d’un dollar au cashier du Bellagio, c’est un collector ! :)

On termine la balade par quelques boutiques de souvenirs, car Benja voulait trouver une malette de poker vide pour mettre ses jetons, mais on ne trouve rien de probant, donc on rentre à l’hôtel. Là, on nous annonce que la chambre n’est pas prête et blablabla. Même topo quatre heures plus tard, il est minuit, cette fois ça suffit. On dit au réceptionniste qu’il se débrouille pour nous trouver une chambre tout de suite, en plus ça faisait quinze jours que ma carte bleue avait été débitée. Bon certes, 75 dollars, moins cher qu’un motel, mais quand même !

Finalement, il nous donne une chambre, et quand on arrive au 12e étage de la tour, la femme de chambre était en train de finir de nettoyer la salle de bain ! Je ne sais pas comment ils se débrouillent dans leur gestion des chambres, mais c’est un beau bordel ! On s’est couché vite fait car on était mort de fatigue, et heureusement on a bien dormi, pas de bruit, malgré ce que l’on craignait (genre le voisin du dessus qui rentre complètement bourré à quatre heures du mat’, ou le bruit des gens qui hurlent dans le grand huit de l’hôtel qui passait juste devant notre fenêtre), une nuit très calme !

Photos : Las Vegas

Dimanche 25 novembre : Grand Canyon

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Dimanche matin, nous sommes partis en fin de matinée pour le Grand Canyon. Notre hôtel était décidément un super plan, car il permettait en 30 minutes de rejoindre l’entrée Est, grandiose et moins fréquentée que l’entrée Sud qui fait arriver directement à Grand Canyon Village.

Nous nous sommes en premier arrêté à Desert View, un point de vue superbe qui embrasse toute la partie Est du canyon, avec le Colorado qui serpente, tout petit tout en bas. Il y a une tour de guet dans laquelle on peut monter (avec au rez de chaussée la boutique de souvenirs la mieux garnie du parc), mais on a préféré sauter la barrière et s’aventurer en bas au bord de la falaise, il y avait beaucoup moins de monde et c’était très impressionnant.

Ensuite, on a suivi la route de la rive Sud en s’arrêtant à plusieurs points de vue. La lumière de midi était plutôt blanche, ce qui fait que les couleurs du canyon ne rendaient pas trop cette impression de rouge que l’on a quand on regarde les photos prises au coucher de soleil que l’on peut voir partout. Mais malgré tout c’est quand même très impressionnant. Je ne comprends vraiment pas ceux qui disent être déçus par le site, certes il y a pas mal de visiteurs, même en hiver, donc j’imagine que ça doit être bondé l’été, et on ne fait que conduire et s’arrêter tous les 2 ou 3 kms pour voir les points de vue (les randonnées qui descendent dans le canyon ne sont pas envisageables pour des amateurs comme nous), mais ça reste tellement immense que ça vaut bien sa réputation et les 25 dollars de l’entrée ! Le découpage des roches est moins fin et moins coloré qu’à Bryce Canyon, mais le canyon s’étend sur des centaines de kilomètres à perte de vue, alors qu’à Bryce Canyon, c’est un tout petit coin finalement.

On s’est arrêté pour manger nos éternels sandwiches du côté de Yavapai Point, un peu avant d’arriver au Grand Canyon Village. Manger son sandwich au bord de la falaise, c’est quand même quelque chose ! :) Puis on a laissé la voiture dans un parking de Grand Canyon Village, car on ne peut pas continuer la route avec son propre véhicule (c’est la partie la plus touristique du site), et on a pris une navette qui nous a amené jusqu’à Maricopa Point. C’est un des points que l’on a préféré avec Desert View, on a une très belle vue vue de la partie ouest du Canyon. On a ensuite marché un kilomètre pour rejoindre deux autres points de vue, Powell Point et le très fameux Hopi Point. Comme il commençait à faire vraiment froid, et que la lumière baissait, on n’a pas continué jusqu’au bout de la promenade et on a pris la navette pour rentrer.

On a quitté le Grand Canyon vers 15h 30 pour s’enfiler ensuite les quatre heures de route jusqu’à las Vegas. On est passé par le Hoover Dam, un grand barrage pas très loin du lac Mead et de l’hôtel où l’on avait séjourné le mois dernier à Henderson. Il y avait des visites guidées du barrages, ça avait l’air impressionnant, même la nuit, je suis sûre que ça aurait beaucoup plu à Papa !

Photos : Grand Canyon

Samedi 24 novembre : Lac Powell et Glen Canyon

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Aujourd’hui, journée idéale ! Un ciel bleu magnifique, le soleil brille, température pas trop froide, bref, la journée parfaite pour aller au Lac Powell. La route de Kayenta à Page était magnifique, si ce n’est cette usine affreuse (Navajo Power Station) qui défigure le paysage quand on arrive sur Page, et qu’on voit ensuite sur toutes les photos avec sa fumée blanche au loin.

On est arrivé à Page en fin de matinée, et on est passé par le barrage de Glen Canyon (Glen Canyon Dam) pour rejoindre l’office de tourisme. Ce barrage a été construit dans les années 1970 pour réguler le cours du Colorado et créer une retenue d’eau. Du fait, cela a innondé Glen Canyon, et cela a donné le fameux Lac Powell.

Ensuite, on a roulé jusqu’à la marina de Wahweap où l’on a réservé le tour en bateau pour l’après-midi. On a pique-niqué dehors, avec vu sur le lac, juste derrière le restaurant où Benjamin avait mangé de super bons cookies il y a six ans (mais le restaurant était fermé, c’est la basse saison…). Et puis à quatorze heures on est parti en bateau pour visiter Antelope Canyon pendant une heure et demi. On est passé entre les roches étroites en allant presque jusqu’au bout du canyon. Seul regret : il n’y avait pas assez de lumière à certains moments, vu que c’est l’hiver et que le soleil est bas, cela aurait été mieux de faire la visite à midi pour avoir le soleil à l’aplomb du canyon. D’ailleurs, l’été, la visite à lieu de 10h 30 à 12h, je ne sais pas pourquoi l’hiver elle est programmée l’apres-midi… La prochaine fois, il faudra qu’on prenne le bateau jusqu’à Rainbow Bridge Natural Monument (une arche naturelle de roche qui enjambe le lac) et qu’on visite les cavités souterraines de Antelope Canyon (avec la lumière qui filtre au travers, ça a l’air magnifique sur les photos, mais par 0°C température extérieures, on ne se sentait pas de visiter des cavernes…)

Ensuite on a repris la route pour Cameron, vu que le soleil allait bientôt se coucher. On s’est arrêté à Page dans un supermarché pour se ravitailler en denrées rares nécessaires à nos sandwiches, vu que c’est super compliqué de trouver à manger quand on veut, où l’on veut, et surtout de la nourriture convenable (pas Mc Do…). On est perdu un peu au milieu de nulle part ici!

Bonne surprise en arrivant à Cameron. L’hôtel (Cameron Trading Post Hotel Lodge) est très convenable pour un motel indien dans une ville fantôme. La boutique de souvenirs est immense (mais que des souvenirs indiens…), la chambre est décorée dans le style, il y fait chaud et c’est calme. Et en prime, bonne surprise, malgré ce que disaient les critiques sur Tripadvisor.com, il y a un accès Internet gratuit !! Pour 70 dollars et à 20 min du Grand Canyon, on ne pouvait pas rêver mieux !

Photos : Lac Powell

Vendredi 23 novembre : Monument Valley

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Ce matin, à peine levé, Benjamin a couru vers la fenêtre pour voir si les gros flocons de neige qui étaient tombés hier soir avaient tenus… Mais non, le paysage n’était pas tout blanc, heureusement. Mais il faisait quand même un froid de canard, quand nous sommes sortis de l’hôtel après un petit déjeuner sympathique.

Et là, c’est le drame : on se rend compte qu’on a crevé un pneu arrière de la voiture… ! L’horreur. On appelle l’agence de location, qui nous dit de mettre la roue de secours et d’aller faire réparer le pneu chez le garagiste le plus proche (ou alors de la leur ramener pour qu’il nous la change, mais plus de 900 bornes, non merci !). Mais mettre la roue de secours, ce n’était déjà pas une mince affaire. Déjà il fallait comprendre comment ouvrir le crick, là je vous renvoie vers le film qu’on vous montrera à notre retour, ça serait trop long et trop compliqué à écrire ! Heureusement, Benjamin a trouvé un indien pour l’aider, un type du service de maintenance de l’hôtel, qui nous a mis la roue de secours. Ensuite, on est allé à petite allure au bout de la rue principale de Kayenta dans une station service qui faisait garage mais de façon très artisanale. Je vous passe les détails, mais finalement le garagiste a réparé le pneu qui s’était pris une lame de rasoir, et on a payé à peine 13 dollars pour la réparation, même si l’agence de location de rembourse pas, c’est pas la ruine. En tout cette affaire a bien duré une heure, et on prend la route pour Monument Valley vers 11h.

On arrive là-bas vers 11h 30, temps couvert, vent glacial, flocons de neige qui voletaient dans l’air, mini tornades de terre sur le chemin… Brrr ! On sortait à peine de la voiture pour faire une photo qu’on était déjà congelé, alors on rentrait au plus vite. On a suivi la route qui serpente au milieu des roches dans la vallée, puis on s’est arrêté pour déjeuner de nos bons sandwiches faits maison. Après le déjeuner, vers 1h, le soleil est arrivé et les nuages se sont dissipés, ce qui nous a permis de faire de belles photos et surtout de marcher un peu en laissant la voiture dans certains coins abrités du vent. Mais pour le chemin de randonnée de 5 km, ou pour la balade à cheval, c’était définitivement mort.

Une fois la boucle finie, Benjamin décrète qu’il voulait retrouver le petit coin qu’il avait vu avec Minoune, avec une pente sableuse ou un truc dans le genre, alors il commence à s’aventurer hors de la piste dans les chemins pour visite guidée uniquement. Et au bout de quelques centaines de mètres, quand on s’est retrouvé au milieu des habitations indiennes et à moitié embourbé dans le sable, il a enfin consenti à faire demi-tour. Il ne manquait plus qu’on reste coincé là, avec notre pneu fraîchement éventré, dans un endroit où l’on n’avait même pas le droit d’aller. Après, il me reprochait de lui avoir fait racler le bas de caisse dans une petite descente sableuse ! Ah la la ! :)

Quand les nuages ont commencé à revenir et qu’on s’est de nouveau retrouvé frigorifiés, on a laissé tomber la recherche de la petite pente qu’il aimait bien, et on est parti, sans attendre la fermeture du parc car qui dit coucher de soleil dit température de -10°C ! Je crois que je n’avais jamais vu un froid pareil, pire qu’au ski, c’était intenable, malgré les gants, écharpes, manteaux, capuches, doubles couches de pull et chaussettes montantes.

En rentrant à l’hôtel, on a essayé de se trouver un petit supermarché pour s’acheter une salade pour manger ce soir, mais Kayenta est une ville paumée au milieu de nulle part, et à part un Mac Do et un Burger King qui se font face, il ne fallait pas espérer trouver de la salade toute prête dans une quelconque supérette ! Donc ce sera restaurant de l’hôtel, encore une fois.

Demain, s’il fait encore aussi froid, je sens que ça va être tendu pour la balade en bateau sur le Lac Powell…

Photos : Monument Valley

La carte du week-end :

Jeudi 22 novembre 2007 : Happy Thanksgiving !

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La nuit dernière, nous étions seuls tous les deux Benja et moi dans notre appartement d’Irvine, car Pierre et Walter étaient partis la veille en vacances de Thanskgiving. C’était tellement calme, le paradis !

Ce matin, on s’est levé tôt pour partir pour l’Arizona où nous allons passer cinq jours pour le week-end prolongé de Thanksgiving. Nous avions calculé sur Google maps que nous avions 9h 30 de route à faire pour atteindre Kayenta, à l’autre bout de l’Arizona, à la frontière avec l’Utah et le Nouveau-Mexique. Cependant, en installant le GPS dans la voiture et en lui donnant l’adresse de l’hôtel, il nous indique 14h 30 de route et 1300 km ! Bon, ok, on sait qu’il exgère toujours un peu, donc on prend la route, de toute façon j’avais le plan sous les yeux pour vérifier qu’il nous faisait bien prendre la 15 jusqu’à Barstow puis la 40 jusqu’à Flagstaff.

Autant l’autoroute 15 est une vraie décharge, autant l’interstate 40 est belle, au début elle passe dans une zone aride avec des canyons de terre rouge, puis au travers d’une région montagneuse boisée, un vrai plaisir ! Par contre, pas d’endroit pour s’arrêter, pas une seule aire de repos, presque pas de stations services. Alors avant de quitter la Californie, on s’arrête à Needles faire le plein, on se fait raqueter avec 3,89 dollars par gallons (c’était 2,89 fin septembre…), avant de se rendre compte qu’une fois passée la frontière de l’Arizona, les pompes à essence nous narguent avec des prix inférieurs à 3 dollars le gallon ! Je pense que les taxes doivent être moins cher en Arizona, il n’y a pas d’autres explications, vu les bleds paumés par lesquels on est passé.

Après 5h30 de route, on commence à avoir très très faim, et très envie de faire pipi. Comme c’était Thanksgiving, tout était fermé, notamment la boutique de la première pompe à essence, donc on n’a pas pu aller aux toilettes. Enfin, on sort de l’autoroute pour s’arrêter à Seligman, qui s’avère être une merveilleuse bourgade fantôme en bordure de l’ancienne route 66, avec une rue principale bordée de vieilles maisons en bois très far-west, avec une boutique d’armes à feu, une banque juste à côté, une boutique de souvenir et en face une pompe à essence (dont la boutique était ouverte, heureusement pour nos vessies) en bordure de la voie ferrée. On a donc mangé nos sandwiches en regardant les trains de fret passer. A la vitesse où ils vont et vue comme ils sont chargés, pas étonnant qu’ils mettent douze heures à faire Los angeles – flagstaff (contre 7h en voiture), il n’y a pas de TGV ici !

Ah oui, autre détail, juste avant de s’arrêter manger, on est passé dans une zone de travaux, Benjamin conduisait à 80 miles par heure alors que c’était temporairement limité à 45 au lieu de 75 (mais il n’y avait pas de travaux le jour de thanksgiving car c’est férié…) et le type devant nous allait aussi vite, et on le suivait de pas trop loin. Malheureusement, on est passé à toute allure devant le sheriff qui lui n’observait pas le jour férié et s’est tout de suite mis à nous poursuivre… Enfin pas nous, mais le mec de devant ! On a eu vraiment chaud, mais c’est lui qui s’est fait arrêter, et pas nous. Ouf… Après, j’ai pris le volant, ça évite des excès de vitesse trop importants ! :) On a aussi recalculé l’itinéraire du GPS, car il nous envoyait au milieu du Colorado ce zouave, à 400 km de là où l’on voulait aller !

On a encore failli se faire rentrer dedans par une voiture qui arrivait en contresens, une qui a déboulé sur la route du milieu de nulle part dans la nuit noire, enfin bref, on risque sa vie à tout moment dans ce pays, mais on est arrivé à Kayenta sans encombre. On a mis 9h 30 finalement, malgré un bon bouchon d’une heure avant d’arriver à Barstow, en début de parcours, et il était 18h 30 quand on s’est installé dans notre hôtel, le Hampton Inn de Kayenta, conseillé par les internautes de TripAdvisor, un site que je vous recommande pour planifier vos voyages. En effet, la déco est très sympa, automnale, dans le style indien, avec chambres spacieuses et propres, le tout pour 74 dollars la nuit, moins cher qu’un motel ! Et bien-sûr, Internet et petit dej gratuit. Internet marche bien, pour le petit dej on vous dira demain.

A Kayenta, il fait un froid de canard, pas loin de zéro degré, peut-être même moins. Heureusement, on a les gants, les polaires, les pulls et les écharpes, mais quand même, ça fait un choc en venant de la Californie du sud ! On s’est aussi rendu compte qu’il y avait une heure de décalage horaire avec la Californie, une heure en plus, ce qui nous arrange car le soleil se couche donc à 17h au lieu de 16h.

Ensuite, mission du soir : trouver un endroit pour dîner. Il y avait soit le restau de l’hôtel, dont la carte ne nous inspirait pas tellement, soit le Burger King juste à côté, autant dire que le choix était limité. On est sorti 5 min dans la rue pour marcher le long de la route pour trouver autre chose, et on a vite rebroussé chemin, avant d’être transformé en glaçons sur pattes ! Donc on a échoué dans le restaurant de l’hôtel, pour s’entendre dire que c’était menu unique, car soir de Thanksgiving (donc moins de personnel) : dinde ou jambon. Allez, soyons fous, prenons la dinde ! Et joyeux thanksgiving ! Agréable surprise cependant, c’était bon et copieux, avec la dinde, la farce, de la purée de pommes de terre, un petit pain brioché et un légume bizarre sucré… En dessert, on avait le brownie au chocolat, glace vanille chantilly, inclus dans le menu, mais il n’en restait qu’un qu’on a partagé. Et puis même pas cher finalement, 12 dollars par personne, un misère ici, surtout vu les prix de la carte qui allaient jusqu’à 20 dollars pour un petit steack de 8 oz… Une bonne affaire finalement ! En plus on a distributeur de thé et café à volonté, que demander de mieux !


Thanksgiving :

Thanksgiving est une fête célébrée aux États-Unis le quatrième jeudi de novembre, où l’on remercie Dieu par des prières et des réjouissances pour les bonheurs que l’on a pu recevoir pendant l’année.

Il est difficile, du fait du peu de sources disponibles, de connaître l’origine de cette fête. Les tous premiers « Thanksgiving » furent des fêtes de la moisson ou des occasions de remercier Dieu pour des récoltes abondantes. Pour cette raison, « Thanksgiving » a toujours lieu à la fin de l’automne, après la rentrée des récoltes.

Pendant de nombreuses années, il n’exista pas de « Thanksgiving » nationale. Quelques états seulement instaurèrent un jour spécial. En 1830, l’État de New York instaura un jour de « Thanksgiving » et d’autres états suivirent l’exemple.

En 1863, le président Lincoln déclara que le dernier jeudi du mois de novembre serait un jour de remerciements et d’éloges à Dieu.
Cependant, en 1939, le président Roosevelt l’avança d’une semaine. Il voulait ainsi aider le commerce en rallongeant la période d’achats avant Noël. Le Congrès décréta en 1941 que « Thanksgiving » serait célébré le quatrième jeudi du mois de novembre comme un jour férié légal. La fête de « Thanksgiving » est l’une des plus chômées des États-Unis. Dans le commerce, le lendemain de Thanksgiving marque le début de la période des achats de Noël et on le nomme Vendredi noir car il est souvent considéré comme le jour de plus grande activité commerciale de l’année.

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