Mardi 20 novembre : un accord, enfin!…

Irvine 3 Commentaires

Il se pourrait qu’on ait réussi à s’accorder avec Walter sur la façon de récupérer notre caution. Il est d’accord pour que le chèque soit libellé à mon nom. Il faudra que le chèque soit envoyé à une tierce personne américaine résidant à Irvine (car il veut pouvoir la poursuivre en justice s’il n’a pas son argent, il l’a dit lui-même, oh il va encore appeler la police !). Cette personne, dès qu’elle saura le montant du chèque, me communiquera le montant à lui verser à lui Walter. Une fois qu’elle m’aura communiqué le montant et reçu un virement bancaire de ma part pour la rembourser, elle s’engage à lui envoyer un chèque du montant correspondant à un quart de la somme. La tierce personne m’enverra ensuite le chèque en France afin que je l’encaisse en totalité. Je m’arrangerai ensuite avec Pierre pour lui faire un virement.

Inconvénients : eh bien on a fait des compromis sur presque toute la ligne, il reste jusqu’à la fin du mois, il peut crader l’appart tant qu’il veut quand on sera parti. Avantage : on n’aura pas à ouvrir de compte en banque ici et on n’aura même pas à faire le ménage vu qu’il va resalir ensuite et qu’on devra de toute façon payer pour l’équipe de nettoyage.

Reste maintenant à convaincre la tierce personne. J’ai pensé à Isabelle Mauras, une ancienne Essec qui a fait son échange à UCI il y a quelques années et qui habite maintenant à Irvine. Elle est mariée à un américain et a une carte verte donc ça semble convenir à Walter. Il ne voulait pas un français avec un simple visa, on ne sait jamais qu’il ne puisse pas le trainer devant les tribunaux ou que le mec se barre en France avec son argent. Qu’ils sont procéduriers ces américains !

Lundi 19 novembre : Sea World

San Diego 1 Commentaire

Sea World, c’est le parc d’attractions marines qui se trouvent à San Diego, un peu dans le même genre que Marineland à Antibes. C’est amusant parce que j’avais gardé un bon souvenir du Sea World de Floride, et pas de celui d’Antibes, et pourtant c’est la même chose, comme quoi…

En tout cas, on s’est bien amusé. Le spectacle le plus drôle n’a rien à voir avec des animaux marins, c’est le spectacle Pet Rules avec des animaux de compagnie : chiens surtout, mais aussi chats, canards, et même cochons. Ils réalisent des tours très amusants et surtout, ils courent dans tous les sens dans un bazar bien réglé, et puis surtout, ils sont vraiment mignons ! Les chiens sont tous des bâtards ou presque, mais ils sont adorables !
Ensuite, il y a le spectacle avec les otaries Clyde et Seamore qui partent à la rescousse d’une espèce de morse, et là encore ils sont entraînés à plein de tours très amusants chacun avec leur dresseur.
Le symbole du parc, c’est l’orque Shamu, et le spectacle Believe est très prisé. C’est un spectacle plus artistique que drôle, même si les orques, ces gros animaux noirs et blancs, sont dressés à arroser les 10 premiers rangs du public. Et quand on s’est bien tout en haut, c’est vraiment drôle de voir les autres se faire doucher en bas !
Enfin, il y a le spectacle des dauphins, le premier qu’on a vu ce matin mais pas le plus réussi. Il est court et les dauphins ne font pas de tours époustouflants. Je me rappelais des dauphins de Marineland qui nageaient avec leurs dresseurs, et à Sea World finalement ils ne font pas grand chose, même si c’est quand même artistique et amusant.

A part les spectacles, on a également fait quelques attractions. Le Wild Artic commence par un simulateur d’hélicopteur gentillet (les américains hurlaient tous comme des dingues sans aucune raison… ils sont fous !) qui débouche ensuite sur un tunnel qui permet d’admirer les ours polaires (un peu trop loin), les morses, et les belugas. Le Pingouin Encounter permet de voir différentes sortes pingouins, ils sont vraiment amusants, et le système de tapis roulant est bien pensé car ainsi personne n’a l’impression de faire la queue et on voit tous les animaux de près, mais derrière une vitre. Enfin, on peut également voir de très près et nourrir les dauphins, otaries et loutres de mer. Evidemment, le petit poisson à leur donner coûte très cher, mais même sans ça, on peut les approcher et avec un peu de chance les toucher. A part ça, il y a aussi plein d’aquariums de poissons et crustacés, des raies qui se promènent au fond d’un bassin, des étoiles de mer immobiles et des tortues impossibles à approcher car pas vues du dessous de l’eau. On peut également passer dans un tunnel sous-marin pour voir des requins finalement assez petits. Enfin il y a un spectacle en 3D qui nous asperge, ainsi qu’un manège de montagnes russes dans lequel nous ne nous sommes pas aventurés, compte tenu de la température ambiante (on avait quand même pulls et écharpes…) et de la tête détrempée des gens qui en sortaient. On avait le souvenir du Grand Splash de Disneyland un peu trop récent… !

Sinon, à noter, aujourd’hui c’était sûrement encore un jour de fête des Vétérans ou autres militaires car quand on est arrivé dans le parc, on n’a pas pu entrer dans la première attraction tant qu’on n’avait pas observé la minute de silence. Les américains écoutaient un hymne (pas l’hymne national) main sur le cœur, et au début du show de Shamu, on a encore eu trop aux applaudissements pour leurs “Heroes”. Ils sont vraiment fans de leur armée, c’est incroyable, on comprend mieux les succès des séries télés dans le genre.

Enfin, Benjamin m’avait dit qu’il me surveilleraient pour éviter que je ne ramène encore une bête poilue à la maison. Ce n’était pas les peluches qui manquaient, pourtant je me suis retenue, et au final c’est lui qui ramène une petite tortue en peluche avec de grands yeux adorables. Il voulait l’appeler Ninja (comme tortue Ninja…), et puis Janine (Nin-Ja en verlan, oh ouais, zyva!), et puis pourquoi pas Gertrude tant qu’on y est ! :) Alors je lui ai proposé Calinette, à vous de voter en commentaire !

Photos : Sea World San Diego

Dimanche 18 novembre : Anza Borrego Desert

Palm Springs 3 Commentaires

Aujourd’hui, direction les déserts du Sud-Est de la Californie ! Après avoir visité Joshua Tree National Park le mois dernier, nous avons aujourd’hui fait un peu de marche dans le Anza Borrego Desert State Park.

J’avais vu de superbes photos de ce parc sur Internet. Malheureusement, le guide ne disait pas où aller pour voir tels ou tels paysages, il disait juste de faire la boucle de 5 km appelée Borrego Palm Canyon Trail, et comme elle était près de l’office de tourisme où nous avons récupéré la carte du coin, nous nous y sommes engagés, confiants. En plus, cette fois, après le supplice enduré à Joshua Tree pour monter jusqu’à la mine, nous avions tout prévu : shorts, casquettes, sandwiches, eau à profusion, et le GPS !… Au moment de nous engager sur le chemin, le ranger nous demande si on a de l’eau. Il conseillait deux litres à 1 gallon par personne ! En prime, un petit panneau nous indique avant de commencer la promenade, qu’il n’y a pas d’ombre ni d’eau nulle part et que des gens sont morts déshydratés au cours de cette balade…

Finalement, après un début un peu éprouvant (l’air était vraiment brûlant), on a commencé à marcher dans le lit d’une petite rivière avec un filet d’eau fraîche qui coulait. On était bien à l’ombre entre deux montagnes de cailloux, et on est arrivé à la fin de la route sans même s’en rendre compte. Il y avait une petite oasis avec trois palmiers, et on cherchait le point de vue sur les badlands et les dunes de sable que j’avais vues sur Internet, mais non, rien… De la roche partout ! Alors on fait demi tour, et une fois arrivé sur le parking, on demande au ranger où se trouvent ces fameuses dunes de sable. Oui, nous dit-il, celles où ont été tournés les vieux StarWars et le film Dune. C’est à 100 miles d’ici, près d’une petite ville appelée Glamis, à l’est de Brawley. Bon alors évidemment, comme il était 15h 30, qu’on venait de marcher deux heures, qu’on avait encore deux heures et demi de route pour rentrer, et que la nuit allait tomber dans une heure, on a laissé tomber.

Ce soir en rentrant, j’ai regardé sur Internet et les Imperial Sand Dunes de Glamis ont l’air vraiment super. On aurait pu faire du quad, du moto cross, etc. On se serait bien amusé ! ;) Mais bon ce sera pour un prochain voyage, car je pense pas qu’on aura le temps d’y retourner avant notre départ.

Photos : Anza Borrego Desert

Samedi 17 novembre : nouvelle carte

Irvine 1 Commentaire

Aujourd’hui, nous sommes allés récupérer une voiture de location pour aller promener demain du côté de Salton Sea (cf. carte), et je pense qu’on a fait une super affaire : 9 dollars par jour !! Ce qui, pour la semaine prochaine et notre voyage en Arizona, nous revient à 70 dollars la semaine, une misère ! Sans compter qu’on a réservé le palace New York New York à Las Vegas pour 75 dollars la nuit, c’est vraiment la bonne affaire !

Cliquez dessus pour la voir en grande taille et bonne qualité !!

Vendredi 16 novembre : la descente de flics, le retour!

Irvine 4 Commentaires

Certains d’entre vous se sont interrogés de la faible activité du blog ces derniers jours. La raison est simple : il faut aussi que je travaille un peu de temps en temps ! :) Et quand je passe la journée sur un cas de marketing, je n’ai pas grand chose de drôle à raconter. Cependant, aujourd’hui, j’ai une bien bonne histoire à écrire ici : la descente de flics, bis !

Et oui, on se croyait tranquille contre ce genre de désagréments, mais pas du tout ! Tout a commencé quand nous avons décidé de régler cette histoire de caution de l’appartement, 4000 dollars à récupérer; même partagée en quatre, ça fait une belle somme. Comme on part dans un mois exactement, on s’est dit qu’il était temps de s’en occuper, surtout s’il y avait un préavis à donner et tout ça.

On s’est donc rendu à l’agence de location pour savoir comment aller se passer notre déménagement. Deux bonnes nouvelles : ils acceptent d’envoyer un chèque en France et ça ne coûterait pas si cher de l’encaisser, seulement 30 euros à la BNP, rien de bien important. Autre nouvelle réjouissante : on n’est pas obligé d’avoir nos quatre noms sur le chèque de caution, certains d’entre nous peuvent signer un papier comme quoi ils acceptent de se retirer du chèque, sinon on serait obligé d’être tous les quatre présents en même temps à la banque pour l’encaisser, ce qui n’est pas faisable vu qu’on est trois français et un américain… (ça me rappelle la blague “Un américain, un anglais, un français sont dans un avion”…)

Vous vous demandez comment on en arrive avec la police sur le dos? continuez, vous n’allez pas être déçus ! Donc on va voir Walter à notre retour du leasing office vers 14h30 et on lui parle des différentes solutions possibles. Pour faire simple : soit j’encaisse le chèque en france et je lui donne sa part (avant de partir des USA donc avant d’avoir le chèque et d’en connaître le montant…), soit il encaisse le chèque ici et nous donne notre part. Mais évidemment, il faut que les choses se compliquent, car il refuse de déménager le 18 décembre comme c’était convenu au départ. Il veut pouvoir rester dans l’appartement tout seul après notre départ, puisqu’il paie jusqu’au 31. Ca se comprend, bien sûr, mais le problème c’est que pour faire l’état des lieux, il faut qu’il ait enlevé toutes ses affaires, et on veut pouvoir le faire quand on est tous encore là (ou au moins Pierre, Walter et moi), donc le 17. Bref, on en était là de la discussion quand il nous dit qu’il doit aller en cours, donc il s’en va.

Vers 18h, il rentre, et on reprend notre discussion. Mais ce petit con jouait à l’ordinateur sans nous écouter, pour le plaisir d’embêter le monde, alors Pierre débranche son câble d’ordinateur pour le forcer à participer à la conversation, puisqu’il est tout autant concerné que nous. S’ensuit un chaos incroyable où Walter menace Pierre du regard et verbalement, puis Pierre touche Walter au cou (sans lui faire mal, juste pour le secouer) en faisant basculer l’écran d’ordinateur sur lequel je me jète pour le rattraper, car j’avais peur qu’il ne porte plainte pour dégradation de matériel (comme la dernière fois avec la détention du câble). L’écran n’a rien, Pierre lâche Walter et Walter s’enfuit en appelant la police sur son portable en pleurnichant comme un gosse. Benjamin restait étonnament zen pour une fois !

Dix minutes plus tard, la police arrive. Moins cool que la dernière fois cependant, car Walter a demandé à ce que Pierre soit amené en prison car en Californie, toucher quelqu’un est interdit. Donc le flic demande si l’on n’est pas armé, drogué, ivre, je ne sais quoi encore. Il nous fait attendre Benja et moi à l’intérieur de l’appart et amène Pierre dehors. Quelques minutes après, il revient, nous demande de remplir une déposition expliquant ce que l’on a vu et entendu. J’obtiens d’être la seule à remplir le formulaire car Benjamin ne parle pas bien anglais, le flic dit que ça ira. A mon avis, moins on est mêlé à l’affaire, mieux c’est, je ne voudrais pas être obligée d’être témoin dans un procès et de devoir retourner dans quelques mois aux USA! Je remplis le formulaire en mettant la description que je viens de vous faire du méli-mélo. Nom, prénom, âge, sexe, adresse, taille, poids, couleurs des yeux et des cheveux, tout y passe ! Je signe et je ressors pour le rendre aux flics.

Les flics sont avec avec Pierre dehors (Benjamin croyait qu’il avait les menottes mais non!) et lui expliquent qu’ils ne l’emmènent pas au poste, qu’ils font comme s’ils l’amenaient et le relâchaient, car c’est une histoire débile, ils ne vont pas mettre en garde à vue un type qui a juste touché un autre alors qu’ils ont des cas beaucoup plus graves de colloc qui se battent avec des couteaux et des armes à feu !! (sans blague). Légalement, Pierre s’est rendu coupable d’un “assault” donc les flics prennent ses empreintes digitales, remplissent un dossier et tout ça. Ils le transmettent au juge puisque Walter a porté plainte, et dans quinze jours le juge décidera si l’affaire est classée, ou si Pierre doit payer une amende à Walter ou aller en prison. Si jamais Pierre est retourné en France d’ici là, il ne pourra pas revenir aux Etats-Unis ensuite.
En même temps, les flics disent à Walter qu’il doit arrêter de déranger la police pour un rien, que ça fait deux fois en huit jours et qu’il doit régler ses problèmes en discutant au lieu de fuir et d’appeler la police tout le temps. Bon, nous, quand il appelle les flics, en même temps, ça nous fait des choses à vous raconter, on dirait qu’on le fait exprès, mais non ! :)

Quelle affaire, n’est-ce pas? Et ce n’est pas réglé!! Demain on retourne voir le leasing office pour essayer de trouver un accord sans qu’il n’y ait de meurtre ou de procès avant la fin de notre séjour. Moi je suis prête à filer mille dollars à Walter demain pour qu’il lève son nom du chèque et que je me le fasse expédier en France. Mais évidemment, s’il fout le feu à l’appart entre le 18 et le 31 décembre, il aura tout gagné…

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