Notre voyage en Guadeloupe

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Bonne lecture !

Emilie & Benjamin

Vendredi 8 mai 2009 : la route de la traversée

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Aujourd’hui nous avons eu la chance d’avoir encore du beau temps. Ce matin, nous avons visité le parc des mamelles, un zoo mais pas seulement (remarque : oui évidemment, il y a toujours un zoo quand Emilie part en vacances, on se demandait bien quand est-ce qu’il allait arriver !). On a également parcouru la forêt tropicale en hauteur avec une sorte de parcours d’accrobranche facile mais agréable. Les animaux les plus sympas étaient les ratons laveurs (ou racoons) et la loutre. Mais aussi de belles tortues, des chauves souris, des mangoustes, des insectes…

Le midi on a déjeuné « Chez Dada », un petit restau conseillé à la fois par les propriétaires du gite et le guide, qui a fini de nous convaincre qu’entre les petits lolos suspects ou les restaus super chics super chers (comme “le rocher de Malendure” où, à part les spécialités de crustacés, on avait le choix entre un steak au roquefort et à la vanille et un steak aux morilles, pas vraiment antillais…), il n’y avait pas de juste milieu. Qui plus est, nous sommes très difficiles ! Mais on a mangé de bons accras de morue avec encore un punch bien traître (en fait, non, vu la quantité de rhum qui coule à flot, il annonce clairement la couleur, mais avec la chaleur c’est encore plus assommant), un colombo de poulet très bon et des bananes flambées au rhum bien sûr !

A 15h, on voulait tester la plongée dans la réserve Cousteau, mais d’une part cela ne me disait trop rien (moi et l’eau de mer, mon ennemie jurée), d’autre part comme on n’avait pas de « niveau », c’était obligatoirement un baptême avec un moniteur pour moi, et une initiation pour Benja, donc adieu exploration d’épaves et autres fonds marins scintillants de couleurs…

Pour remplacer, initialement dans le planning j’avais mis le Saut de la Lézarde à Vernou, mais comme il fallait faire 1h30 de marche dans un sol boueux pour y aller et en revenir (tellement qu’il y avait une location de bottes en caoutchouc au départ du chemin paraît-il !), et qu’on n’avait pas tellement envie de se salir pour notre dernière journée au risque de devoir prendre l’avion le lendemain avec des baskets crotteuses et gorgées d’eau, on s’est rabattu sur la cascade aux écrevisses, sur la route de la traversée toujours. Pas mal de monde avec le beau temps (et en plus c’était un jour férié), mais l’eau fraîche était agréable vu la chaleur.

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Jeudi 7 mai 2009 : les Saintes

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Ce matin nous nous sommes levés à 6h pour partir à 7h direction Trois Rivières, une ville tout au sud de Basse Terre d’où nous allions prendre le bateau pour les petites îles des Saintes. En chemin, nouvel arrêt au marché de Basse Terre pour racheter des petites bananes, les figues sucres et les figues pommes. On a également fait le plein d’épices : cannelle, muscade, vanille, et aussi une nouvelle bouteille de rhum au cacao (puisque la maison du cacao était en rupture). Puis nous avons pris le bateau à 9h30 pour les Saintes.

Au début, vu le déluge sur la route à Trois Rivières, on craignait le pire. Mais après une traversée très agitée, on a débarqué à Terre de Haut sous un soleil magnifique. Enfin du beau temps, voilà qui faisait du bien après une semaine d’averses. On a commencé à par visiter le fort Napoléon jusqu’à 12h. Intéressante visite guidée et un jardin sympa avec une vue panoramique magnifique sur les îles, et un gros iguane, pas un de plus (sur la route montant au fort, ils devaient se cacher à cause de la chaleur).

Puis on a déjeuné dans un petit restau un peu tendance, conceptuel (lounge ?) musique jazzy et tableaux façon cubistes accrochés aux murs, faits avec de la récup de morceaux de bateaux échoués, bizarre… Pas mauvais mais pas fabuleux non plus. Benja s’est fait avoir avec une fricassée de calamars (confondue avec des beignets de calamars, rien à voir) à la daube de bananes, et moi j’ai testé la salade de fruits (ananas, pastèque, tomate, orange) au poisson fumé… Etrange mais ça allait bien ensemble.

On a un peu marché dans le petit bourg sympa avec toutes ces maisons aux toits rouges par arrêté municipal, sauf ceux de la mairie et de l’église qui sont jaunes ! Il y avait aussi un petit côté qui me faisait penser à Balboa Island à Newport Beach avec ces jardins fleuris et ces ruelles calmes (malgré quelques scooters), un peu surfeur nonchalant ou baba cool chic.

L’après-midi, on s’est baigné à la plage de Pompierre, au milieu des cocotiers et des biquettes en liberté. Puis on a repris le bateau vers 17h. Une journée agréable, détente malgré le lever matinal, avec de la chaleur. Par contre, on n’a pas goûté aux tourments d’amour (“gâteaux de Lova Moor”), les spécialités locales (que les femmes préparaient en attendant leurs maris pécheurs, d’où le nom…), parce que ça n’avait pas l’air exquis cette espèce de confiture trop sucrée au milieu d’une épaisse pâte feuilletée… Peut-être qu’on se trompe, mais si Benja n’a pas envie de goûter un gâteau, en général, il vaut mieux se méfier.

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Mercredi 6 mai 2009 : plantation de café et cascade

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Finalement, aujourd’hui, journée cool pour alterner après l’épreuve de la veille qui avait réveillé les ampoules aux pieds de Benjamin ainsi que des muscles qu’on ne sollicite jamais.
Grasse matinée relative puisqu’on n’a décollé que vers 10h. On a visité la Grivelière, maison du café, de 11h à 13h. Visite intéressante car complémentaire à la fois de celle du jardin botanique de Deshaies (on a eu des explications sur pas mal de plantes qu’on avait vues, arbres fruitiers…) et de celle de la maison du cacao en ce qui concerne la culture et la transformation du café et du cacao. De plus, le site était vraiment très beau, juché sur le flan escarpé d’une belle vallée très verte, surplombait une rivière. Les anciens bâtiments en cours de rénovation permettaient bien de voir comment fonctionnait une telle manufacture au XVIIIe siècle.

Pour le déjeuner, on a essayé une autre adresse du Guide, un petit restaurant en bordure de plage à Marigot (« La Grillade ») où on a mangé un autre poulet grillé au goût d’essence, meilleure que celui du 1er jour bien que toujours aussi rachitique, enfin, toujours pas fabuleux. On s’est également bien fait assommer par le punch maison, qui s’est fois était loin d’un jus de fruit avec une goutte de rhum, mais bien un grand verre de rhum avec un fruit macéré à l’intérieur. Mais les acras et la banane flambée en dessert étaient bons.

L’après-midi, on était pour 15h au domaine de Vanibel, plantation de café également réputée, mais la visite aurait été redondante par rapport à la Grivelière, peut-être plus complète selon le guide car traitant également de la banane et de la vanille, mais le site étaient clairement moins extraordinaire. Donc on s’est contenté d’acheter du café, meilleur qu’à la Grivelière paraît-il (où on l’a goûté sans vraiment savoir s’il était bon ou pas, on n’est pas assez amateurs pour cela).

En fin de journée, on a fait un saut au saut d’Acomat, une cascade près du gite, sympa sauf qu’il s’est évidemment mis à pleuvoir comme toujours en fin de journée. Entre les averses et les bourrasques de vent, on n’a pas été gâtés au niveau du temps.

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Mardi 5 mai 2009 : le volcan de la Soufrière et la maison du cacao (après l’effort le réconfort…)

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Aujourd’hui, compte tenu du temps pluvieux, nous n’avions pas prévu d’aller à la Soufrière. Pourtant, on a fini par y monter. Au départ, nous voulions descendre au marché de Basse Terre, et visiter ensuite la maison du café de la Grivelière en remontant vers Pointe Noire. Finalement, après avoir acheté des fruits frais au marché (petites bananes bien sucrées, goyave, fruit de la passion, noix de coco) mais aussi de la vanille, des piments, et du rhum au cacao, nous cherchions un restau pour déjeuner en attendant le début d’après-midi pour la visite de la caféière. Sauf qu’il était à peine 11h et que les restaus de Basse Terre ne nous disaient rien. Alors nous voilà montant vers Saint Claude, où le guide nous vantait les délices d’un petit restau sur la route du volcan. Une fois sur la route, une chose en amenant une autre, et par manque d’appétit ou bien d’inspiration pour ledit restaurant, nous avons fini par tirer jusqu’aux Bains Jaunes. Et là, eh bien on a improvisé la balade. C’était un peu l’occasion où jamais, et de toute façon, la pluie devait durer toute la semaine donc pas la peine d’attendre une éclaircie, cela n’arrive que 8 jours par an selon les propriétaires de notre gite, et sûrement pas en cette saison.

Au début, tout se passait pour le mieux, dans le petit sous bois qui mène à la première étape de la randonnée. Mais une fois sur le plateau bien dégagé, on s’est pris une rincée terrible. Et plus on montait, moins on y voyait avec le brouillard. De plus le chemin était boueux et caillouteux, si bien que par moment il fallait vraiment escalader les rochers au milieu d’une cascade d’eau déferlante… (là on a découvert qu’on avait un muscle en dessous de l’aisselle qui était bien douloureux le lendemain à force de se cramponner aux rochers…) Finalement, une fois en haut, on n’a rien vu du tout, ni la vue de l’île bien évidemment, ni même le cratère, les fumerolles, rien du tout ! On avait seulement l’odeur d’œuf pourri dans le nez qui nous indiquait qu’on était bien en haut d’un volcan. Et là haut, avec les bourrasques de vent qui nous empêchaient de tenir debout, le brouillard épais et la pluie battante, c’était intenable, et on est redescendu aussi sec, même si on était plutôt trempés jusqu’aux os, de la boue plein les pantalons et les chaussures gorgées d’eau qui pesait une tonne et faisaient ventouse à chaque pas.

Aussi bien, une fois dans la voiture, on n’avait plus trop envie d’aller visiter la maison du café, donc on a tiré directement vers le gite à Pointe Noire, où on a trouvé une boulangerie qui vendait plein de pâtisserie à la coco (un peu comme dans Forrest Gump et les crevettes de Bubba à toutes les sauces, là c’était la coco à tout va : flan de coco, feuilleté de coco, beignets de coco, biscuits coco, madeleines coco, pain à la coco…). Ce petit quatre heures nous a un peu requinqués surtout qu’on avait dans le ventre en tout et pour tout que quelques petites bananes achetées le matin au marché. En effet on avait emmené avec nous dans notre folle ascension à l’assaut du volcan les fruits en tout genre mais on avait oublié le couteau… et on aurait vraiment eu l’air fin à essayer de manger notre noix de coco en haut de la Soufrière sans canif ni rien, surtout vu comme on a galéré pour l’ouvrir le soir une fois arrivés au gite (une astuce : il suffit de la jeter contre une grosse pierre, ensuite s’amuser à reconstituer le puzzle des morceaux éparpillés dans la nature, et reste encore à nettoyer l’écorce avant de pouvoir la manger… un peu comme Scrat dans l’âge de glace avec sa noisette pour ceux qui connaissent… Voir la vidéo)

Enfin on a fait halte à la Maison du Cacao. Un peu léger le parcours fléché dans les cacaoyers, mais les explications à la fin lors de la dégustation étaient très intéressantes. On a appris comment faire le chocolat à partir du fruit du cacaotier et c’est vraiment tout un processus long et recherché, exactement comme pour le café : cueillette des fruits, fermentation, séchage, cuisson ou torréfaction, broyage pour obtenir le cacao pur fait à 50% de pâte de cacao et à 50% de beurre de cacao… On a appris la différence entre le chocolat noir ou au lait et le chocolat blanc (qui ne contient que du beurre de cacao et du sucre), et ce que signifie le 70% de cacao écrit sur la tablette (en gros 70% c’est le pourcentage de cacao, pâte et beurre inclus, donc il reste 30% pour le sucre). Par exemple dans le chocolat à 90%, il y a 60% de pâte de cacao, 30% de beurre de cacao et 10% de sucre. On a acheté de la liqueur de rhum au cacao, et du cacao en poudre pour faire des chocolats chauds. De quoi terminer la journée agréablement malgré nos pieds qui macéraient toujours dans nos chaussures trempées !

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