Lundi 5 novembre : San Francisco - Alcatraz

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Tout le monde connaît Alcatraz au moins de nom, ou pour avoir vu l’île et la prison dans des films, et vous vous douterez donc que la visite de ce matin était extrêmement intéressante !!

Nous avons pris le bateau de 9h pour arriver sur l’île une petite demi-heure après. La baie de San Francisco était enveloppée d’un brouillard épais et froid, qui ne s’est levé qu’en fin de matinée. Cela donnait une impression encore plus mystérieuse en accostant sur l’île. Nous n’avions que peu de temps pour la visiter à cause des 7h de route ensuite pour rejoindre Irvine, donc nous n’avons pas regardé le film d’introduction et nous nous sommes concentré sur la visite de la prison avec un audio guide en Français très bien fait expliquant l’histoire de la prison de 1933 à 1963 avec des témoignages de prisonniers, de gardiens, des bruitages, etc. Nous avons également acheté la brochure en français à lire dans la voiture au retour.

Voici donc quelques éléments historiques qui vous intéresseront peut-être. Sinon, passez directement aux photos pour vous faire une idée de la prison, ce sera bien mieux plutôt que je ne la décrive ici.

Photos : San Francisco - Alcatraz


Histoire d’Alcatraz :

En 1775, l’explorateur espagnol Juan Manuel de Ayala qui donne ce nom à l’île en accostant dans la baie de San Francisco. Le nom “alcatraz” vient de l’espagnol “alcatraces” qui signifie “pélicans”.

En 1846, les mexicains décident d’exploiter l’île en y construisant un phare. Ils n’auront pas le temps car suite à la défaite du Mexique face aux Américains dans la guerre du Mexique, les Etats-Unis prennent possession de l’île. Avec la ruée vers l’or, la ville de San Francisco se peuple rapidement et le port devient un lieu de transit de bateaux commerciaux. L’île est donc exploitée dans les années 1850 avec la construction d’une forteresse pour défendre la baie en cas d’attaque. Elle est également utilisée comme prison pendant la guerre de Sécession. Le phare est construit en 1854 (puis reconstruit en 1909). C’est le plus vieux phare de la côte Ouest des USA.

En 1909, une prison est construite sur le haut de l’île qui ne sert plus de caserne mais de prison militaire. En 1933, la prison passe du Ministère de la Guerre au Ministère de la Justice qui décide de faire des travaux dans la prison pour la transformer en prison de haute sécurité. Cette prison a fonctionné pendant 30 ans et accueillait en moyenne 270 détenus soit moins que sa capacité maximale (un peu plus de 300). Les cellules étaient minuscules, la discipline de fer et l’évasion quasiment impossible, cependant les prisonniers semblaient bien nourris et pas si mal traités s’ils se comportaient bien.

En 1963, la prison ferme définitivement ses portes. Certains disent que c’est à cause de l’évasion réussie de trois prisonniers (le 11 juin 1962, l’évasion de Frank Morris et des frères John et Clarence Anglin, rendue célèbre par le film L’Évadé d’Alcatraz avec Clint Eastwood, reste un mystère car les prisonniers n’ont jamais été retrouvés), d’autres parce qu’elle était vétuste. Dans tous les cas il est clair qu’elle coûtait trop cher à entretenir, donc c’est la fermeture.

En 1969, des indiens occupent à plusieurs reprises l’île laissée à l’abandon et militent pour en faire une réserve indienne. Mais le gouvernement les expulse de l’ile, et est sur le point de tout raser quand une idée germe : faire de l’île un parc national, et préserver les bâtiments pour la visite. C’est ainsi qu’est créée en 1972 une des attractions les plus visitées des Etats Unis !

Films à voir :
- Le Prisonnier d’Alcatraz (The Birdman of Alcatraz, 1962) de John Frankenheimer, avec Burt Lancaster et Karl Malden.
- L’Évadé d’Alcatraz (Escape from Alcatraz, 1979) de Don Siegel avec Clint Eastwood, qui s’inspire de l’évasion de 1962.
- Rock (The Rock, 1996) de Michael Bay, avec Nicolas Cage et Sean Connery.

Dimanche 4 novembre : San Francisco - autres quartiers

San Francisco 2 Commentaires

Aujourd’hui, nous avons consacré la journée à la visite des autres quartiers de San Francisco. Nous avons commencé en fin de matinée par Nob Hill (”la colline des nababs”), avec ses jolies maisons victoriennes et sa cathédrale copiée sur Notre Dame de Paris. Puis nous sommes descendus vers le Cable Car Museum (musée du cable-car) où nous avons appris comment fonctionnent ces bus d’époque, sauvés dans les années 50 du retrait de la circulation par la mobilisation des habitants de la ville et devenus depuis une attraction touristique majeure de la ville. Il faut dire qu’ils sont mignons et donnent à la ville une atmosphère vraiment dépaysante. Entre ça et les maisons, on ne se croirait pas vraiment en 2007.

Ensuite nous avons traversé China Town, en passant par l’avenue Grant, la rue historique de San Francisco, l’ancien village espagnol des débuts, avec une cathédrale très ancienne restaurée, Old St Mary’s Church, la première cathédrale gothique de Californie, construite en 1854 par des Chinois. Le quartier chinois est assez petit finalement et on tombe assez vite sur le Financial District avec ses buildings pas trop hauts (le plus haut est la pyramide Transamerica - 260m) qui semblent tous héberger des banques… Evidemment c’était un peu vide le dimanche, le musée de la diligence Wells Fargo était fermé, et on désespérait de trouver un restaurant, donc on a filé sur le port. En passant, on a vu la fameuse Coit Tower, mais on était un peu fatigué et affamé pour y monter. Donc on a passé notre chemin. Mais l’histoire de la tour est amusante. Elle a été bâtie grâce aux fonds laissé par Lillie Hitchcock Coit à sa mort, veuve d’un riche banquier et passionnée par les pompiers qui l’avaient sauvée d’un accident dans son enfance. Elle demande donc à ce que son héritage serve à la construction d’une tour en forme de lance à incendie qui porterait son nom (hmm… cela fait l’objet de pas mal de vieilles blagues, n’est-ce pas?). La tour est construite dans les années 30 sur fond de grande dépression et de New Deal, et des fresques sont peintes pour évoquer la vie ouvrière de l’époque. Elle est inaugurée en 1933 et ne ressemble pas tellement à une lance à incendie à mon avis.

Voilà pour le passage historique (cette histoire m’amuse beaucoup!). Ensuite, on est retourné au quai n°39 pour déjeuner au restaurant de crêpes, une valeur sûre, où l’on a testé la crêpe au pesto (pas mal!) et la crêpe banane nutella (pas assez de nutella mais bien quand même!). Je n’ai pas pu m’empêcher de retourner à la boutique de peluches acheter la petite otarie qui me faisait des clins d’oeil hier et que je n’avais pas adopté sous la (ré)pression de Benja qui voulait me priver d’une mille et unième peluche pour agrémenter ma collection. Il dit que je vais bientôt pouvoir ouvrir un zoo, et il n’a pas vraiment tort ! :)

Enfin, nous sommes repassés à l’hôtel chercher la voiture pour aller finir la journée dans un quartier plus éloigné. Nous sommes passés par le quartier Haight-Ashbury, lieu historique du mouvement hippie, notamment dans la rue Haight où s’alignent les boutiques psychédéliques, puis nous sommes montés au Buena Vista Park (ce parc est entouré de belles maisons victoriennes et c’est l’endroit où a été enterré le mouvement hippie en 1967). On avait une jolie vue d’en haut, mais un peu trop d’arbres pour que ce soit parfait. En plus, c’était le lieu de rendez-vous des gays donc on ne s’est pas éternisé ! :) Mais ça nous a donné l’idée d’aller visiter la rue gay, Castro Street, avec ses drapeaux arc-en-ciel. On s’est d’ailleurs rendu compte que l’on avait fait l’essence et les courses dans le quartier gay, et l’on ne s’en était même pas rendu compte. Comme quoi, sans les indications du guide, on serait passé sans rien remarquer, les gays ne sont pas vraiment exhibitionnistes.

On a donc fini au supermarché pour se racheter de la salade Caesar pour ce soir. Demain dure journée car visite d’Alcatraz à 9h, puis 7h de route pour rentrer à Irvine, on va être fatigué. Le blog risque de ne pas être alimenté avant mardi !

Photos : San Francisco - autres quartiers

Remarque : aujourd’hui, on a changé d’heure ! Conséquence, on a dormi une heure de plus, et le soleil se couche une heure plus tôt, à 17h, ce qui n’est pas super pratique pour les visites. Mais pour le décalage horaire avec la France, cela reste 9h en moins chez nous.

Samedi 3 novembre : San Francisco - Fisherman’s Wharf

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Aujourd’hui, visite des quais de San Francisco et des lieux touristiques en bordure de mer. Notre hôtel est très bien situé ce qui fait qu’on peut aller à pied dans à peu près tous les lieux à visiter. Nous voilà donc partis en fin de matinée pour le bord de mer, dans le quartier appelé Fisherman’s Wharf.

Nous visitons le quai n°39 (Pier 39) d’abord, connu pour ses boutiques et ses otaries qui ont élu domicile sur des planches en bois flottantes. Elles sont très nombreuses et font un bruit fou, c’est fascinant à regarder, moi qui adore les phoques, je pourrais y rester des heures, caméra à la main (notre film des USA va être un véritable documentaire animalier…).

Nous allons ensuite au quai n°33 pour acheter des tickets pour la visite d’Alcatraz, mais il n’y a plus de places pour tout le week-end et la prochaine visite a lieu lundi matin à 9h, donc on prend les tickets quand même et on se lèvera tôt lundi, on fera la visite avant de rentrer à Irvine.

Retour donc au quai n°39 pour faire les boutiques et trouver un restaurant. C’est un endroit vraiment agréable, avec de très belles boutiques, chacune a son style. On retrouve certains articles un peu partout, notamment les fameuses vestes en polaire que Benjamin avait acheté avec Minoune il y a 6 ans, elles sont toujours là, identiques, made in China, mais bon, elles sont confortables et de bonne qualité, donc on en rachète une sans manche. Surtout qu’elles sont soldées par qu’il fait une chaleur de fou, moi qui avais pris vestes, lainage, écharpe, en prévision d’un froid glacial, je regrette presque de ne pas avoir ma casquette !

On fait donc les boutiques, on s’amuse, on essaie des chapeaux idiots, on visite une boutique de chocolats cancérigènes (c’était écrit sur l’étiquette!), et on achète plein de petits souvenirs pour tout le monde (surprise! surprise!) et des cartes postales que vous recevrez bientôt si vous n’en avez pas déjà reçu. Finalement, on trouve un restaurant de crêpes pour déjeuner le midi. Moins bonnes que la dernière fois à Santa Monica, mais pas trop mauvaises quand même. Dommage qu’on n’aime pas les fruits de mer, sinon on serait allé au restaurant Bubba Gump, celui qui fait les crevettes dans tous les styles comme Bubba dans le film Forrest Gump (d’où la photo où je suis assise sur le banc à côté des chaussures et de la boîte de chocolat de Forrest!).

Après déjeuner, on se dit que nos sacs sont décidément bien lourds avec tous ces sacs, donc on veut rentrer à l’hôtel pour aller les déposer avant d’aller visiter un autre endroit. Je me dis : tiens, si on passait par Lombard Street vu qu’on est à côté, pour voir la fameuse rue fleurie avec ses virages en épingles qui monte sur la colline ? Oui, sauf qu’on était à côté mais que ça montait raide pour y aller. Heureusement, en passant dans Hyde Street, on avait une vue superbe sur la baie, sur Alcratraz et les cable-cars descendaient la rue avec leur cloche qui tintaient. Donc on arrive en haut dégoulinants de sueur mais contents. C’était difficile de prendre des photos dans Lombard Street car les voitures n’arrêtaient pas de passer et le soleil n’éclairait pas ce versant de la colline. Finalement on rentre à l’hôtel (chemin en descente, ouf !), pour poser nos affaires et se rafraîchir une seconde avant de reprendre la voiture pour aller voir le Golden Gate, qui n’est pas trop à côté à pied quand même (et puis on était bien fatigué…).

Avec la voiture, on roule sur Scenic Drive, la promenade panoramique qui permet d’avoir une belle vue sur le Golden Gate. On se gare et on finit à pied un cours chemin jusqu’à un point de vue superbe où l’on croise un couple de français de notre âge avec le même guide du routard que nous à la main, et qui nous prennent gentiment en photo devant le pont ! Ensuite on va marcher un peu sur le pont. Pour la petite histoire, c’est un pont suspendu inauguré en 1937, construit en 5 ans, dans le cadre de la politique du New Deal de Roosevelt et des grands travaux après la grande dépression des années 30. Il mesure presque 3 km de long, et d’après le guide chaque semaine une équipe de 25 peintres utilise 2 tonnes de peinture orange pour le maintenir en état. Dur à croire, non ?

Au retour, on s’arrête faire de l’essence. Cette fois Benjamin n’a pas eu besoin de faire preuve de courage pour aller demander de l’aide à un gorille américain, j’ai réussi à ouvrir le réservoir sans savoir comment ! On s’arrête aussi au Safeway, le centre commercial, où l’on ne reprend surtout pas des lasagnes Stouffer (le nom de la marque est véridique !), mais on s’achète deux salades Caesar, un morceau de brie Président et du pain complet, rien ne vaut un bon repas français ! ;)

Photos : San Francisco

Vendredi 2 novembre : San Francisco - Twin Peaks

San Francisco 1 Commentaire

Bonjour à tous !

Aujourd’hui nous sommes à San Francisco (mettez la musique de Scott McKenzie pour vous mettre dans l’ambiance et pensez au film Forrest Gump…).

Nous sommes partis ce matin d’Irvine vers 9h30 après avoir loué une Chevrolet Aveo chez notre loueur préféré ! Ils n’avaient rien d’autre donc ils nous ont filé la voiture la plus naze de leur parc automobile, mais bon l’allume cigare fonctionne pour le GPS, c’est l’essentiel. Il faut savoir que j’avais repéré d’autres loueurs bien moins cher mais ils étaient à 15 miles de chez nous et donc le “pick-up service” n’était pas disponible (ils ne venaient pas nous chercher chez nous) or on n’allait pas marcher 15 miles pour avoir une voiture même moitié prix !

Autre anecdote amusante, ce week-end Pierre est parti à Las Vegas avec des amis qu’il a fait venir de New York exprès, il a loué la voiture chez le même loueur que nous, donc on l’a retrouvé devant le comptoir alors qu’il était parti 30 min plus tôt que nous de la maison. Le vendeur a dû passer tout ce temps à lui faire l’article pour lui vendre toutes les assurances plus le modèle supérieur ! :)

On a donc laissé Walter seul à la maison, on n’espère qu’il ne va pas oublier de s’alimenter ni de dormir et qu’on ne va pas le retrouver mort devant son jeu vidéo (si si, c’est arrivé au Japon il me semble!). En plus on s’est un peu pris le bec avec lui (euphémisme…) hier à cause du ménage, il refuse de nettoyer ses saletés dans les pièces communes, et donc le ton a rapidement monté, jusqu’à ce que Benjamin lui cache son câble d’ordinateur. Furieux, Walter est parti bouder dans sa voiture, puis il est parti sûrement chez un pote pour aller jouer sur l’ordinateur de quelqu’un d’autre. Après Benjamin lui a rendu ses câbles, mais Walter a quand même recherché sur Internet le numéro de téléphone de la police d’Irvine, du coup Benja travaillait son ulcère pendant que j’étais en cours de marketing, et j’avais peur de le retrouver menoté en rentrant ! Je cite Benjamin : “Ici pour avoir grillé un feu rouge on te met en taule, alors pour avoir caché un câble, c’est direct la chaise électrique!” Heureusement, pas de flics à la maison!

Bon, nous voilà partis pour San Francisco. Il y a 7h de trajet en comptant les arrêts. On a mangé à midi dans un Denny’s, pour ne pas changer. On s’est arrêté faire de l’essence aussi, et là, gros problème, on n’arrivait pas à ouvrir le réservoir !! Il faut toujours qu’il y ait un pépin qui nous arrive quand on fait de l’essence, et ça faisait longtemps qu’on n’avait pas été embêté, n’est-ce pas? Donc on arrive à ouvrir la trappe, facile, maintenant on sait que la commande est sous nos pieds, en bas à gauche du siège conducteur. Mais le bouchon dedans, il faut avoir un doctorat en mécanique pour arriver à l’ouvrir. On tire, on tourne, on dévisse, on revisse, dans tous les sens, et puis on sort le manuel de la voiture, mais rien sur le réservoir d’essence… Donc on rameute un mec qui faisait son essence à côté, on s’excuse, on explique que c’est une voiture de location… Le gros américain en débardeur et short se penche pour examiner le bouchon, tire, pousse, tourne, grommelle, ronchonne, appelle sa femme qui ne bronche pas de la voiture, et va pour abandonner quand tout à coup, miracle, le réservoir s’ouvre! Je crois qu’il n’a même pas su comment il avait fait car il nous a expliqué tellement vaguement qu’ensuite on a été incapable de le refermer. Bon, on le remercie, il s’en va, on fait notre plein, et après je dis à Benja de laisser le bouchon ouvert, mais il le referme pour s’entraîner à le rouvrir et là, c’est le drame : impossible de l’ouvrir à nouveau, évidemment!! (à savoir qu’on n’a pas refait d’essence encore donc le problème se posera à nouveau demain vu qu’on est bientot à sec!)

Après tout ça, nous arrivons à San Francisco vers 17h30, on trouve notre hôtel sans problème, c’est le Pacific Heights Inn, 1555 Union Street, conseillé par le guide du routard ! (première fois qu’on va dans un endroit conseillé par un de mes trois guides…) on se gare dans la cour, et on se pointe à la réception en disant qu’on a une réservation. Evidemment, le type ne trouve pas notre réservation. Je lui explique que je l’ai faite hier par Internet, etc etc, et finalement il me dit qu’il n’a pas eu mon e-mail, qu’il a consulté ses e-mails hier matin et c’est tout. Donc il m’a répondu qu’il avait une chambre basique de libre, m’a demandé mon n° de carte bleue en retour pour confirmer la réservation, je le lui ai envoyé, et je pensais que la réservation était OK. Mais là il m’annonce que toutes ses chambres basiques sont louées et que tout ce qu’il a c’est l’appartement avec kitchenette et le lit immense (king size bed) pour 40 dollars de plus par nuit que ce que j’avais cru réserver ! Donc je rale un coup, lui dit que ce n’est pas ma faute s’il n’a pas vu ses emails, qu’il aurait du me dire qu’il n’y avait plus qu’une chambre basique de libre (j’aurais appelé tout de suite pour réserver par téléphone…) et qu’il pourrait faire un effort sur le prix. Finalement, j’obtiens qu’il baisse le prix de 15 dollars par nuit, donc on prend la chambre (il faut savoir que les autres hôtels étaient complets sauf le motel Travelodge à côté de l’aéroport et à 15 miles en dehors de la ville… donc on n’allait pas trop faire les difficiles au risque de dormir dans la voiture!).
Et puis on se dit que pour rentabiliser la kitchenette, on va se faire la bouffe dans la chambre et économiser des coûts de restau. Oui, sauf qu’il n’y a pas ni casserolle ni ustensiles de cuisine à part quelques couverts, trois assiettes et deux verres, et une bouilloire. Donc à part racheter tous les ustensiles ou se faire des pates dans la bouilloire (le trou est trop petit de toute façon…) il ne nous reste que la solution des plats surgelés à mettre au micro-onde.

On repart donc pour aller se balader dans San Francisco et chercher un supermarché. Vu l’heure, 18h, le soleil se couchant rapidement, on décide de monter à Twin Peaks, une colline qui surplombe la ville avec deux grandes antennes de télécommunication, pour avoir une vue d’ensemble la nuit. C’est joli et San Francisco paraît tout petit par rapport à Los Angeles vu depuis le Griffith Park. On voit bien le Oakland Bay Bridge mais pas trop le Golden Gate qui n’est pas éclairé. Market Street est bien visible avec toutes ces voitures, mais le reste de la ville est assez sombre et on ne distingue pas trop chaque quartier.

On redescent de la colline, et on s’arrête dans un supermarché très sympathique bien plus grand et mieux fourni que notre Albertson d’Irvine. On achète le kit de survie du petit Benjamin : des cookies, du chocolat, et pour moi : des pommes, du liquide vaisselle et une éponge ! :) Et on s’arrête au rayon surgelé pour acheter un plat de lasagnes toutes prêtes. D’abord, je prends le grand format, et puis je vois le format pour deux personnes, mais Benjamin me dit : “Non, non, prends le format familial !” Je sentais qu’il avait faim, donc je prends le paquet d’un kilo au lieu de celui de 500g. Au pire, me disais-je, ça fera pour deux fois.
J’aurais dû me méfier en voyant que le mec devant nous à la caisse avait acheté les mêmes lasagnes, au lieu de me sentir rassurée. Parce qu’en arrivant à l’hôtel, une fois les lasagnes cuites 25 min au micro ondes, elles étaient vraiment infâmes. Je n’exagère rien. Oui je suis difficile avec la bouffe américaine, les surgelés et la nourriture en général, mais là, c’était vraiment pire que tout. Et Benjamin qui avait tellement faim (à Twin Peaks il mangeait les chips mexicaines qui nous restaient du voyage dans la Death Valley), il était vraiment servi ! On se force pour finir la “portion familiale”, enfin surtout lui parce que moi déjà à la base je n’avais pas tellement faim… et après il commence à me dire qu’il a mal au ventre, que la tomate acide est en train de lui ronger l’estomac, etc, etc.
Lot de consolation: le chocolat aux amandes que j’avais ramené mercredi suite à la victoire de mon équipe dans le cours de comportement organisationnel (tous les mercredis on fait un jeu et l’équipe qui gagne remporte une barre de chocolat par membre de l’équipe).

Et comble du comble : ce soir Benjamin n’a pas internet sur son portable alors que le wifi marche sur le mien, c’est vous dire s’il est malheureux !!! ;)

Photos : Twin Peaks

Lundi 29 octobre : Disneyland Park

Los Angeles 2 Commentaires

La nuit de folie

Ce lundi matin, après une nuit pour le moins agitée, nous sommes partis pour Disneyland. La nuit vaut le coup que je m’attarde sur cette anecdote. La veille en rentrant, Pierre nous explique qu’il a fixé un ultimatum à Walter pour qu’il vire son ordinateur de la chambre et le mette dans le salon, sans quoi Pierre le ferait lui-même. Il faut savoir que Walter dort la journée et joue toute la nuit à l’ordinateur, en tapant frénétiquement sur son clavier et en parlant dans son casque et micro à ses amis avec qui il joue en réseau. Quand je dis toute la nuit, c’est vraiment de minuit à 8h du mat, et même ensuite jusqu’à 19h, ensuite il se couche et se lève à minuit pour jouer. Soit il est fou, soit ses copains habitent au Japon, il n’y a pas d’autres solutions !

Donc on se couche, tard en plus car il fallait écrire le blog, et à 5h du mat, on entend un bordel pas possible. C’était Pierre qui, excédé, déménageait l’ordinateur de Walter dans le salon. Pif Paf Pouf, il balançait tout en vrac, arrachant les câbles, jetant l’imprimante sur la moquette, et on entend les éclats de voix qui se disputaient. Vers 5h15, je me lève pour aller leur dire qu’il se battront le lenbdemain, que je suis crevée et qu’on voudrait dormir car on se lève tôt. J’en profite pour aider Pierre à finir de déménager les affaires de Walter comme ça, c’est réglé, on en parle plus, et je retourne me coucher. Mais évidemment, Walter était très énervé et tapait encore plus frénétiquement sur son clavier, et il faisait un bordel pas croyable, si bien qu’on ne s’est pas rendormi avant 6h. On n’a vraiment pas dormi beaucoup cette nuit-là !

Disneyland

On arrive à Disneyland vers 10h, le parc ouvrait à 9h et fermait à 21h, donc pas la peine de se trop presser. Mais il y a un peu de monde, contrairement à la semaine passée. Peut-être parce que c’est Halloween dans deux jours et car il y a toujours plus de monde dans le parc classique que dans le parc Disneyland California Adventure.

Quelques remarques sur le parc : il ressemble beaucoup à celui de Paris, mais en plus concentré. Il y a plus d’attractions, mais elles sont assez collées les unes aux autres, comme si le parc manquait d’espace. Le château de la Belle au Bois dormant est minuscule alors que celui de Paris est immense et majestueux. Idem pour la maison hantée qui est toute riquiqui, ainsi que le dôme de Space Mountain.
Par contre il y a trois quartiers supplémentaires. A Paris on a les 4 zones Fantaisyland (rose, les petits manèges pour enfants, les poupées…), Adventureland (vert, Indiana Jones), Frontierland (marron, le train de la mine) et Discoveryland (bleu, manèges futuristes). A Los Angeles il y a en plus New Orleans Square, une zone très jolie avec des maisons inspirées de celles de la Nouvelle Orléans (c’est là que se trouvent la maison hantée et Pirates des Caraibes), Critter Country, une zone axée sur les montagnes et les ours (Winnie l’ourson notamment), et Mickey’s Toon Town, une zone avec un design cartoon. A noter aussi que la zone futuriste s’appelle Tomorrowland ou monde de demain, et non pas monde de la découverte comme chez nous à Paris. Cette zone n’est pas, comme à Paris, basée sur le thème de Jules Verne et de la découverte mais plus sur la science-fiction à la Star Wars.

Quelques mots sur les décorations Halloween : très présentes à Critter Country avec une petite ferme entièrement consacrée aux citrouilles, elles le sont nettement mois dans le reste du parc. Une attraction à été entièrement relookée pour Halloween : la Maison Hantée, qui est devenue la maison de l’étrange Noel de M. Jack, méconnaissable, avec des citrouilles partout, c’est marrant mais ça a moins de charme que l’original.

 
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Quelques mots sur les attractions : déception, les poupées de It’s a small world étaient fermées, et pas de manège à sensation dans ce parc ! C’est sûr qu’après avoir fait le Disneyland California Adventure Park la semaine dernière, on avait de quoi être frustré ! Hé non pas de vomito, pas de montagnes russes, enfin si, une, le Space Moutain, mais cela n’a vraiment rien à voir avec les attractions de Disneyland Paris.
Dans les attractions supplémentaires, il y a le Bobsled dans Fantaisyland, mais il ne casse pas trois pattes à un canard. Il y a aussi le Grand Splash dans Critter Country, alors lui, oui, il est mémorable, on prend la douche, c’est affreux ! On avait prévu les K-ways, mais on avait quand même les pantalons détrempés, on a mis la journée à sécher, et on avait les tennis mouillées jusqu’au soir, il y avait vraiment de quoi attraper la crève. Mais il est marrant quand même.
Il y avait d’autres attractions qu’on n’a pas en France, notamment l’attraction Winnie l’ourson que j’ai bien aimée vu que je suis une grande fan, même si c’était un peu pour les enfants. D’ailleurs je n’ai pas réussi à me faire prendre en photo avec Winnie, il y avait trop de queue ! Sinon dans les attractions qu’on a en France et qui sont un peu différentes, il y a le train de la mine, qui est moins mouvementé qu’à Paris, Pirates des caraibes qui a été relooké depuis la sortie de la trilogie au cinéma, avec une marionnette de Jack Sparrow / Johnny Deep très réaliste, et l’attraction n’a rien perdu de son charme, elle est encore plus impressionnante avec ce nuage de fumée qu’on traverse pour passer dans le royaumes des morts…
En ce qui concerne les attractions qui n’ont rien à voir, il y a Indiana Jones et Space Moutain. Pas de looping, pas de tire bouchon ou spirale à 360°, rien. Dans Indiana Jones, on est juste assis dans des voitures qui bougent dans tous les sens dans un parcours effrayant avec araignées, serpents, blattes et boule qui veut nous écraser, comme dans le film, avec une marionnette de Harrison Ford. Dans Space Moutain, on est dans un wagonnet qui se balade dans le noir complet, avec des lumières symbolisant les étoiles, c’est joli mais ça ne bouge pas beaucoup. Enfin si, c’est le manège le plus éprouvant du parc, car on n’est pas maintenu et car on ne sait pas à quoi s’attendre, donc on se fait mal en se cognant de tous les côtés ! Mais une fois qu’on l’a fait une fois et qu’on est préparé, ça va mieux ! :)

Vu qu’on n’avait pas pu manger le midi (restau plein, pas envie de faire la queue), on a grignotté du raison, des carottes et autres fruits et légumes toute la journée, pour ne pas devenir comme tous ces obèses qui se gavent de frittes au ketchup, et on s’est rattrapé le soir dans une pizzeria pas mauvaise du tout, même si Benja et Papa ont été malades de lendemain, mais je soupçonne qu’ils aient plutôt attrapé un coup de froid avec le grand splash !

Bon, au final, notre Disneyland Paris, il n’est pas mal du tout. Bien adapté à la culture européenne, avec des attractions qui bougent et d’autres plus calmes, un bon dosage entre les deux. S’il jouissait du même climat que celui de Los Angeles, ce serait top !

Photos : Disneyland Park

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