Jeudi 8 novembre : la descente de flics
8 novembre 2007 Irvine 6 CommentairesCette nuit, nous avons subi une descente de flics chez nous. Oui oui ! Il fallait bien que ça arrive un jour, n’est-ce pas ? Reprenons depuis le début. Hier soir, je sors de cours à 22h, je travaille un peu mon cours de Business Law pour aujourd’hui en attendant minuit que Benjamin puisse téléphoner à Minoune pour lui souhaiter son anniversaire, compte tenu du décalage horaire… Minuit arrive, on téléphone, et puis ensuite on aimerait bien aller se coucher, vu qu’on était fatigué. Problème : Walter était en train de jouer à son ordinateur avec un ami et il parlait très fort dans son casque/micro, ce qui nous empêchait de dormir. Benjamin va donc le voir pour lui demander gentiment de baisser le ton. Mais rien n’y fait, il continue à brailler. Alors, excédé (il faut se rappeler les histoires précédentes, le bruit et le bordel, ses tâches de jus de pomme rouge qu’il n’a jamais nettoyées, …), Benjamin va lui débrancher son câble pour qu’il ne puisse plus aller sur Internet, ce qui coupe son jeu vidéo et sa communication avec ses copains.
Ni une, ni deux, Walter bondit, vient tambouriner à la porte, nous dit qu’il nous donne 20 secondes pour lui rendre son câble. Evidemment, on ne bouge pas, et puis une minute plus tard je sors de la chambre pour aller lui expliquer que je ne lui rendrai son câble que s’il promet de faire moins de bruit. Mais là, surprise, je le trouve au téléphone en train d’appeler les flics, expliquant que Benjamin lui a volé son câble, que lui, Walter, était déjà allé au central car ce n’était pas la première fois qu’on lui volait ses affaires (Pierre l’avait déjà fait une fois, et nous on avait une fois débranché le câble pour le cacher dans le placard de la cuisine, quel vol !). Les flics lui demandent s’il est menacé, si on l’a agressé. Il dit que non, mais demande aux flics de venir le plus vite possible, etc. Moi, je lui dit en même temps d’arrêter, qu’il est idiot, qu’on pourrait discuter avant d’en arriver à de telles extrémités, mais rien n’y fait, il ne veut pas raccrocher. En plus, il faisait peur à voir, il tremblait de tous ses membres, il était hyper stressé. Alors je rameute tout le monde, Pierre qui dormait déjà, Benja qui sort de la chambre pour voir ce qui arrive. On essaie de discuter, mais Walter ne veut rien entendre.
Trois minutes après – ce qu’ils sont rapides ! – les flics tapent à la porte. Je vais leur ouvrir comme une fleur et leur fait mon plus grand sourire. Heureusement le flic avait l’air cool. Alors je commence à expliquer notre histoire au premier policier, lui disant qu’on est des collocataires et que Walter fait du bruit et qu’on lui a pris son câble pour qu’il arrête, qu’on ne l’a pas volé vu qu’on l’a rebranché ensuite. Walter défend sa version de l’histoire aussi, disant qu’on l’a fait plusieurs fois, que c’est sa propriété et qu’on n’a pas à la toucher. Mais le flic lui dit qu’il n’y a pas eu vol et qu’il n’a rien à nous reprocher. Finalement, Walter va discuter avec un autre flic qui était resté près de la voiture dans la rue, et nous on discute avec le flic sympa à l’intérieur de l’appartement. Il est cool, il nous dit que légalement on n’a pas le droit de toucher ses affaires, qu’il ne faut plus qu’on le fasse. Pour le bruit il nous explique qu’on ne peut pas se plaindre car on habite dans le même appartement, ce n’est pas comme si c’était un voisin qui faisait du tapage nocturne. (Walter nous l’avait déjà dit auparavant, ce qui prouve qu’il a déjà été confronté à ce problème !) On ne peut pas le fouttre dehors, ça prendrait des mois et il nous reste juste un mois à vivre ici. Donc finalement il ne nous reste pas bcp de solutions ! On remercie le flic, il s’en va, et on attend que Walter revienne en discutant entre nous du problème.
Finalement Pierre va se coucher, mais je reste là pour discuter tranquillement avec Walter. Là, j’ai dû passer une heure à parlementer avec lui pour enterrer la hâche de guerre. On a évoqué nos griefs, on a essayé de trouver un terrain d’entente. Finalement, on a convenu qu’il essaierait de ne pas parler trop fort en pleine nuit. Et curieusement, la nuit a été on ne peut plus calme. On dirait que le message est passé… Comme quoi, on pouvait juste discuter avant d’en arriver à appeler les flics !