Vendredi 26 octobre : Las Vegas

Las Vegas 7 Commentaires

Départ dans la matinée d’Irvine, en voiture, direction Las Vegas ! En cours de route, on s’arrête à Barstow, à mi-chemin environ entre Los Angeles et Las Vegas, pour déjeuner à midi et surtout pour faire les magasins d’usine (« outlet ») pour trouver les chaussures Converses de Gabrielle. Et on les a trouvées ! (surprise à Noël, miss !)

En fin de journée, on arrive vers 18h30 à Las Vegas. D’abord, on s’installe à l’hôtel, il est excentré à 30 min du centre de Las Vegas dans une ville voisine (Henderson), au bord du lac Mead. Du coup, on arrive vers 19h30 à Las Vegas. On roule en voiture sur le « Strip » (Las Vegas Boulevard, la rue des casinos les plus connus) du Stratosphère au Luxor, on a une vue d’ensemble de la rue, des lumières qui brillent, des écrans géants qui diffusent de la pub pour tout et n’importe quoi, des chappelles de mariage illuminées, etc. On se gare finalement au Luxor, au début de la rue, pour refaire les casinos à pied dans l’autre sens. D’abord, on va dîner, dans le même restaurant où Benjamin avait dîné avec Minoune, avec un buffet et un grand choix de plats. Benjamin se faisait une joie de manger les desserts au chocolat, mais finalement ils n’étaient pas bons du tout, et seul mon gâteau à l’orange (qu’on prenait pour un gâteau à la carotte ou à la citrouille au départ) valait le coup.

Ensuite, on va se promener au milieu des machines à sous du Luxor (la grande pyramide noire). On regarde un peu les tables de poker, les différents jeux etc.Puis, on décide de changer de casinos et d’aller à celui d’à côté, l’Excalibur, avec ses tourelles bien kitch en carton-pâte. On y va à pied, et là on se rend compte de la distance (il faut dire qu’on n’avait pas pris le chemin le plus court…). Du coup on va récupérer la voiture et on part se garer ailleurs, au casino représentant la ville de Paris (avec sa tour Eiffel et son arc de triomphe très bien immités), afin de pouvoir voir les casinos du centre de la rue : le Bellagio, le plus beau de tous, avec ses jets d’eau et son architecture très classe, le Caesar Palace, où se produit Céline Dion, et le Mirage, avec ses fausses explosions volcaniques. Malheureusement, on avait peu de temps car on avait donné rendez-vous à Papa 1h plus tard devant l’Excalibur (où il apprenait la technique pour feinter les machines à sous truquées, j’en parlerai plus tard), à 23h30. Donc on a vu seulement la fin du spectacle des jets d’eau du Bellagio et un peu les autres casinos de l’extérieur.

Ensuite, on rentre à l’hôtel vers minuit, car le lendemain on se levait tôt pour aller au Bryce Canynon. Et là, une fois à l’hôtel, horreur ! J’avais bêtement laissé la lumière allumée dans la chambre avec les vitres ouvertes ! (mea culpa) Donc tous les moustiques du lac Mead étaient venus établir domicile sur notre plafond. Impossible de dormir dans une pièce infestée, donc je descends à la réception signaler que la chambre est pleine d’insectes. On me demande si j’ai laissé la fenêtre ouverte : moi non, jamais de la vie ! ;) Le réceptionniste me dit qu’il ne peut malheureusement pas me changer de chambre car l’hôtel est plein (et la seule qui lui reste n’a qu’un petit lit une place, mais il peut m’installer un lit de camp si je veux… non merci !) donc je lui dis que ça ira mais que je voudrais une bombe d’insecticide. Sur quoi il me répond qu’il va faire venir le « technicien ». Bon, je remonte dans la chambre, et là, cinq minutes après arrive l’équipe de choc : deux « ghostbusters » ou plutôt « bugbusters » avec la bombe à la main, deux gros américains baraqués, un jeune et un plus expérimenté, qui font le tour de la pièce à la façon d’un commando d’élite de l’armée, en vaporisant vers le plafond, regardant derrière les rideaux si le serial killer ne s’est pas caché là, avant de me dire d’une voix hyper sérieuse que c’est un cas très grave et que je dois quitter la pièce. On s’éclipse avec Benjamin, et comme on était mort de fatigue on va s’écrouler sur les canapés du hall d’entrée devant un écran de télé qui diffusait un tournoi de poker. Malheureusement, cinq minutes après la télé s’éteint, c’était une heure du matin, donc on remonte dans la chambre et l’équipe de choc avait quitté les lieux. Plus aucun moustique, ils les avaient tous écrasés au plafond avec une arme de destruction massive : une tapette à mouche ! ;) Sacrés américains ! Ils ne font pas dans la finesse. Ceci dit, la pièce puait le produit antimoustique et on se sentait autant gazés que les bêtes mortes qui gisaient sur la table de nuit et le coussin !

 
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Comme on ne sait pas comment le désactiver, on prend bien soin de régler le réveil de la chambre sur une heure improbable : une heure justement, de peur qu’il se mette à sonner. Que ce soit une heure de l’après midi ou une heure du matin, on ne risquait pas d’être réveillés. Et on se couche, l’esprit serein. Mais quatre heures plus tard, à cinq heures cinquante, voilà que ce satané réveil matin se met à sonner alors qu’on ne lui avait rien demandé ! Benja l’arrête, et on se rendort. Dix minutes après, il se remet encore à sonner, on n’en pouvait plus. Cette fois on tire sur le fil et on arrache tout, en espérant que cette fois il rendra l’âme. Mais vu qu’on devait se lever deux heures plus tard… on n’a pas tellement pu se reposer. On aura passé une nuit très agitée, et pourtant pas dans les casinos !

L’histoire des machines à sous à présent : elles sont truquées, bien-sûr. Mais en plus de cela, maintenant, il n’y a plus de pièces de monnaies dedans, plus de gobelets en plastique, non, on met les billets de 100 dollars ou directement la carte de crédit. Et on gagne des sortes de bons, qu’on doit aller échanger contre du cash. On peut aussi remettre les bons dans la machine, mais là, perte assurée. Les bons possèdent un code barre que la machine repère. Elle sait qu’on a déjà gagné et elle nous fait perdre. Donc la bonne stratégie c’est : mettre cent dollars (pas moins sinon elle nous fait perdre), tripler la mise (jouer trois par trois, pas un par un, sinon on perd), jouer jusqu’à gagner plus que la mise de départ, retirer tout de suite son bon, surtout pas réinvestir les gains, et aller changer son bon contre du cash, pour rejouer du cash.

Photos : Las Vegas