Dimanche 7 octobre 2007 : le zoo de San Diego et La Jolla

San Diego 6 Commentaires

Aujourd’hui, retour à San Diego, au sud d’Irvine, pour une journée avec les animaux !

San Diego Zoo

Le zoo de San Diego est réputé pour être l’un des plus grands zoos du monde (peut-être, mais tout peut se faire à pied, contrairement au zoo de Chiang Mai qui nécessite de prendre le bus). Il est surtout connu pour abriter une famille de pandas, du moins c’était pour cette raison que j’en avais entendu parler et que je voulais aller y faire un petit saut !

Parmi les habitants remarquables, les ours blancs ont occupé le tout début de notre visite. Après avoir passé l’entrée et s’être arrêtés par la boutique pour acheter de la crème solaire (on ne pensait pas qu’il ferait si beau et si chaud !), nous avons pris un téléphérique pour monter tout en haut du zoo, près du bassin aux ours polaires. Deux grosses bêtes qui barbotent dans l’eau (qu’on espère froide vu la chaleur ambiante !) et jouent avec leurs balles. Ils étaient vraiment énormes, c’était incroyable de les voir de si près, d’autant plus que nous n’en avions jamais vu en vrai.

Ensuite, nous avons marché au milieu de paysage recréés pour ressembler à l’habitat des animaux : forêt tropicale d’Asie, désert d’Afrique, etc. Nous avons déjeuné très sommairement avant de faire la queue pour voir les pandas. Mais finalement l’attente n’a pas été très longue. Il y a quatre pandas, une femelle de 2 ans, un mâle de 4 ans, un autre panda qui n’était pas visible, et un tout petit bébé qui vient de naître au mois d’août et qui ne sera pas montré au public avant décembre, mais on pouvait le voir sur une vidéo. Leur petit coin n’est vraiment pas grand, ils sont un peu à l’étroit, mais ils ne bougent pas beaucoup.

Puisqu’on y était, on s’est arrêté dans le « panda shop » (NB : à ne pas confondre avec le pantashop de Hyères où Benjamin achète ses pantalons depuis qu’il est petit…) : une boutique remplie d’objets à l’effigie de mon animal préféré (avec les chiens, les ours, les bébés phoques et les éléphants…). Il faut avouer qu’on s’est vraiment amusé, ça se voit sur les photos… J’ai essayé un bavoir panda, un anorak panda, un tablier de cuisine panda… les autres gens me regardaient bizarrement… mais j’ai fait ça uniquement pour les photos, en espérant que cela vous fera rire, profitez-en bien ! :p

Après avoir bien marché et avoir vu de petits ours bruns de Bornéo (mais pas d’ours d’Amérique ni de grizzlis… dommage ! en espérant qu’on les verra au Yosemite Park quand on ira là-bas…), des koalas d’Australie, des singes (Benjamin se régale à les voir se chamailler et se chercher les poux, aller savoir pourquoi… :p) ainsi que des éléphants d’Asie (petites oreilles) et d’Afrique (grandes oreilles), on s’est posé dans un bus pour faire un tour guidé du parc. On est ensuite passé par les tortues des Galapagos qu’on a fait au pas de course car le parc fermait bientôt (Benjamin galérait pour manger sa glace italienne sans goût pendant que je courais pour tenter d’apercevoir un iguane…), puis on a quitté le zoo sans avoir pu voir les otaries ni dire au-revoir aux ours (le téléphérique était fermé). Au final, un très beau zoo, très agréable, pas aussi grand que celui de Chiang Mai (les animaux y ont donc moins d’espace) mais beaucoup plus grands que nos zoos français (même si j’ai toujours un penchant pour le zoo de la Barben et le parc de Thoiry avec le safari qui permet de voir les ours bruns de très près…).

Après le zoo, on a traversé rapidement le parc de Balboa (Balboa Park) qui renferme de nombreux musées et les pavillons de l’exposition internationale de 1915 (célèbrant l’ouverture du canal de Panama) que nous n’avons malheureusement pas vus. On a encore beaucoup de choses à voir et à faire à San Diego : Balboa Park justement, ainsi que la visite du porte-avions, le parc Sea World (avec les spectacles des animaux marins, Shamu, etc. même si je l’avais fait à Orlando, c’était il y a très longtemps, et Benja n’en garde que peu de souvenirs de son passage il y a 6 ans), le Seaport Village de jour pour retrouver la boutique de cookies, le quartier historique Gaslamp Quarter, le Old Town, Point Loma pour avoir la vue sur la baie et la presqu’île de Coronado et son hôtel de luxe. Aujourd’hui, on a quand même vu le pont de Coronado de jour et de loin, avant de reprendre l’autoroute en direction d’un quartier au nord appelé La Jolla. Il s’agit d’une petite ville très résidentielle en bordure de mer, avec plein de boutiques de luxe, depuis laquelle, selon le rapport d’échange de mes camarades de l’an passé, on pouvait voir l’un des plus beaux couchers de soleil de la côte. Et nous n’avons pas été déçus.

La Jolla

D’autre part, en arrivant à La Jolla, je me suis rendu compte en lisant le guide qu’on pouvait aussi apercevoir des phoques qui avaient élu domicile sur un rocher du coin. C’était une aubaine vu qu’on avait loupé ceux du zoo ! De plus, on a assisté au début d’un mariage qui avait lieu en plein air tout au bord de l’eau, avec la falaise, les grosses vagues derrière et le coucher de soleil, le cadre avait bien été choisi !

On s’est promené le long de la falaise et on a fait quelques photos, de la plage, du coucher de soleil, des grosses vagues, et bien-sûr de mes amis les phoques ! Ils étaient vraiment adorables ! Ce qui est formidable ici, c’est que tous les soirs ou presque on découvre une nouvelle plage, et elles sont toujours différentes, et les couchers de soleil ne sont jamais les mêmes. On n’est malheureusement pas resté assez longtemps pour en profiter pleinement, et on a fini depuis la voiture. C’était magnifique, il faudra qu’on y retourne.

Photos : Zoo de San Diego et La Jolla

Samedi 6 octobre 2007 : cathédrale de cristal et Long Beach

Los Angeles 2 Commentaires

Entre Walter qui est rentré à l’aube et qui s’est fait cuire son repas à 4h du mat’, et un type qui a fait klaxonner sa voiture 9 fois sur le parking juste sous notre fenêtre, nous avons passé une très mauvaise nuit ! Du coup ce matin, Benjamin voulait dormir, alors que moi je n’avais qu’une hâte, me lever, vu que je ne pouvais plus dormir et que je n’arrêtais pas de me moucher (eh oui, je suis enrhumée, et Benja incube, niark niark niark… !). Donc partie remise pour le zoo de San Diego.

En revanche, nous avons visité des coins très sympas en allant vers le nord d’Orange County et Los Angeles. D’abord, en début d’après-midi, nous avons fait quelques courses au Albertson du coin, et j’ai trouvé un super sèche-cheveux de voyage pour même pas 20 dollars, compatibles 110 et 220 volts, que demander de mieux ! (Benjamin n’arrête pas de se tromper et appelle ça un fer à repasser, comme si j’allais me repasser la tête le matin ! :p)

Encore une histoire de la pompe à essence

Avant de partir en vadrouille, il fallait s’arrêter faire de l’essence. Vous pensiez qu’on était rodé ? Eh bien non ! Aujourd’hui encore, on est passé pour des abrutis finis aux yeux du pompiste, et en le dérangeant quatre fois en plus ! Au début, on arrive, on se gare à une pompe, on retient le numéro, je prends quarante dollars en liquide (donc pas de pb de carte bleue qui ne passe pas…) et je vais à la caisse pour payer avant de se servir. Jusque là, tout allait bien, on exécutait le rituel dans l’ordre. Déjà, première incertitude, est-ce que quarante dollars d’essence rentrent dans le réservoir ? Oui, me direz-vous, puisque la dernière fois je vous ai dit qu’on avait mis 20 dollars pour faire la moitié du plein. Et cette fois on était complètement à sec. Donc je me présente au pompiste, et je lui tends mes deux billets de 20 dollars en lui disant « Number Six, forty dollars ! ». Et là, il me fait répéter deux fois, ce qui fait naître en moi un léger doute. Deuxième incertitude : est-ce que mes quarante dollars vont suffire, puisqu’il m’affiche quarante et un sur la caisse ? Je n’avais pas pensé à la taxe ! Donc je lui dis d’attendre, je cours chercher un dollar supplémentaire dans la voiture et je reviens, et il me dit : « No, no, no, it’s OK ! » et je ne comprenais pas pourquoi. Bon, ce n’est pas grave, tant mieux, je remballe mon billet d’un dollar (je me disais bien aussi que 7,5% de 40 dollars, ça ne faisait pas 1$ !!), et je rejoins Benja à la pompe, lui disant qu’il peut se servir.

Et là, attention, ce n’est pas terminé ! Car Benja n’arrivait pas à se servir. La pompe ne crachait pas d’essence. Il me dit : « Tu es sûre, tu as bien dit la 6 ? » et moi, le doute m’assaille à nouveau, le pompiste, qui était hispano, m’a fait répéter deux fois, est-ce qu’il a bien compris ? « Va lui dire que ça ne marche pas ! » et moi « C’est bon, vas-y toi, il m’a déjà vu deux fois ! » J’ai honte, on est tellement nul… Donc Benjamin y va, se fait expliquer le fonctionnement de la pompe. Le type lui dit qu’il faut remonter quelque chose. Benjamin revient, oriente la pompe vers le haut, la baisse, la tourne, monte le bras, le descend… Bref, rien ne marche. Allez, une nouvelle fois, il va voir le pompiste, qui vient cette fois lui-même nous montrer comment ça marche. En fait, il suffisait de soulever une sorte de poignée dans laquelle reposait la pompe… Il fallait le savoir ! Oui, sauf que si on avait lu ce qui était écrit sur la pompe, il était marqué qu’on devait soulever cette fameuse poignée, avec un schéma explicatif pour les débiles que nous sommes (c’était la première fois qu’on allait chez Chevron, je précise !). Mais même, on regardant bien le schéma dans le blanc de l’œil, je crois que je n’aurais pas compris ce que l’on devait faire…

Allez, nouvelle tentative, cette fois cela fonctionne ! La pompe délivre son essence à petites gouttes, 1 gallon, 2 gallons,… 11 gallons… Et là, c’est le drame : la pompe se bloque à 11 gallons, soit 34 dollars ! Comment ça, il ne va que 11 gallons dans notre réservoir ? (En plus j’avais fouillé dans le manuel de la voiture juste avant, pour obtenir cette information, sans la trouver !) Donc une nouvelle fois, retour chez le pompiste, pour essayer de récupérer la monnaie. Et heureusement, il nous rend nos 6 dollars, ouf ! J’ai bien cru qu’on allait devoir verser 6$ d’essence dans des jerricanes (d’autant plus que je n’avais pour tout conteneur qu’une bouteille d’eau d’un litre sur moi !).

La cathédrale de cristal (Crystal Cathedral)


Bon, après ces péripéties, on file vers Santa Ana, pour voir la fameuse cathédrale de cristal, très connue pour ses grandes messes retransmises à la télévision (le télévangélisme comme on appelle ça ici). Cette fois, promis, pas de mésaventures, mais quand même des détails assez amusants. La cathédrale de cristal est un lieu de culte protestant (à savoir que 52% des américains sont protestants, seulement 24% sont catholiques, selon le guide bleu hachette) situé dans Garden Grove. C’est une cathédrale de verre, immense, qui peut contenir plus de 3000 personnes. Elle a été construite entre 1977 et 1980 sur l’initiative du révérend Robert Schuller Elle est connue pour ses messes télévisées (émission The Hour of Power ou « l’heure de la puissance ») et son design ultra moderne, à la façon des grands buildings américains. L’intérieur est agrémenté de confortables sièges dignes des meilleures salles de conférence, d’un écran géant, de deux orgues, et reçoit la lumière extérieure par des verrières orientables. A savoir qu’à l’extérieur, le jardin, très agréable et reposant, est juxtaposé à un drive-in. Je ne sais pas si l’on peut se confesser sans sortir de sa voiture, mais ça ressemblerait bien à l’esprit du coin !

Enfin, on a assisté à un mariage dans la cathédrale, un mariage d’un couple asiatique, japonais sûrement car le type qui parlait au micro en anglais traduisait aussi ce qu’il disait en ce qui me semblait être du japonais. Donc un mariage protestant, japonais, en tenue de cérémonie très occidentale dans cette cathédrale building de verre et d’acier, et la mariée qui s’en allait dans une superbe limousine blanche du plus beau style américain, très vieille mode…

Et les mariages se célèbrent à la chaîne (mais pas dans le drive-in, on n’est pas à Las Vegas quand même !). Alors qu’une mariée s’en allait, une autre arrivait, cette fois dans un Hummer noir aux vitres teintées, soit une voiture aussi longue qu’une limousine, mais aussi carrée et imposante qu’un véhicule de transport de troupes de l’armée de terre, ça n’avait rien de romantique, on aurait même cru qu’à un mariage succédait un enterrement et que c’était un corbillard façon convoi exceptionnel pour défunt obèse. On voit vraiment de tout en Californie !

Long Beach

Au départ, nous avions rentré comme destination Laguna Beach dans le GPS… A savoir que déjà, pour la cathédrale de cristal, on ne s’était pas fait avoir. Hier, pour San Diego, on s’était retrouvé à l’autre bout de la ville au lieu d’arriver Down Town, donc cette fois, en sortant de l’autoroute, dès qu’on a repéré la tour de la cathédrale, on a rejoint le lieu en conduisant à vue de nez, et heureusement sinon le GPS nous faisait partir dans l’autre sens. (En fait, c’est juste qu’il ne connaît pas toutes les rues, et du coup les adresses qu’on lui indique, faute de mieux, ne sont pas celles où l’on veut se rendre en réalité…) Donc on lui programme ville = Laguna Beach (la plus petite plage dans le coin où nous sommes, pas loin de Newport Beach), rue = Pacific Highway. Et comme on n’avait pas de numéro de rue en particulier, puisqu’on voulait juste se promener le long de la plage, Benjamin lui dit de nous amener au n°1. Et curieusement, je trouvais, tout en roulant, que l’on partait un peu trop vers le nord, au lieu de rejoindre l’autoroute qui nous menait au Sud, mais bon, j’avais confiance et je me disais, laissons voir où il va nous amener… Erreur ! Règle d’or : ne jamais faire confiance au GPS, et toujours garder son esprit critique, et surtout une carte routière sous les yeux ! Car au bout d’un quart d’heure, on se retrouve à Seal Beach, petite station balnéaire très agréable et vivante certes, mais sûrement pas à Laguna Beach ! Et le GPS qui nous dit « Vous êtes arrivés ! » une fois que l’on se retrouve au milieu de nulle part, sur un bas côté désertique, au début de l’autoroute, planté devant le panneau « Los Angeles welcomes you ! ». Dingue. Il nous avait amené au n°1 de Pacific Highway, la route qui fait toute la côte en partant de Los Angeles et en descandant vers San Diego, et donc sûrement pas à Laguna Beach ! On aurait vraiment pu se retrouver à la frontière du Mexique ! Mais il a quoi ce GPS dans le processeur ? Il ne peut pas nous dire que le n°1 n’existe pas à Laguna Beach et nous proposer un autre choix, plutôt que nous amener sans rien nous dire dans une autre ville, à quelques 60 km de notre destination ? Bon, allez, ce n’est pas grave, puisqu’on est à Los Angeles, autant aller y faire un saut ! Et la destination la plus proche étant Long Beach, c’est parti ! Evidemment, le GPS ne connaissait encore pas notre adresse à Long Beach, donc on le fait au pif, ça vaut mieux. J’avais déjà repéré les endroits à visiter dans le guide.

On arrive donc à Long Beach, on se gare dans un parking dont le système de paiement tout sauf hi-tech qui vaut vraiment une petite description : il y a un grand tableau en fer dans un coin du parking, avec plein de petites fentes surmontées d’un numéro. En fait il faut faire glisser les dollars dans la fente dont le numéro correspond au numéro de la place sur laquelle on est garée. On peut mettre des pièces, ou des billets roulés, et à la fin il y a une petite clef de métal accrochée au bout d’une ficelle pour bien faire rentrer l’argent dans le tableau… Ca marche ce truc ? On a vraiment l’impression de jeter de nos dollars dans le vide. On met 3$ pour deux heures, et on se demande bien comment c’est surveillé. Il est écrit qu’une caméra filme tous nos mouvements, moi je ne l’ai pas vue, mais ici il vaut mieux se méfier… Donc on paie et on va marcher sur la jetée.

Petit description de Long Beach. C’est une ville côtière située au sud de Los Angeles Down Town (et faisant partie de la grande agglomération de Los Angeles). Elle date de 1880 comme station balnéaire mais a connu son plein essor quand on a découvert du pétrôle dans la baie. Longtemps, cela a été un des plus grands centres d’extraction de pétrôle du monde (toujours selon le guide bleu Hachette…). Aujourd’hui les derricks sont cachés derrières des palmiers mais ils sont toujours là : on voit des puits de pétrole en ville, d’autres off-shore ou sur des îles aménagées avec une végétation tropicale. C’est aussi un centre industriel plein d’hideuses usines de raffinage et de pétrochimie, mais que l’on ne voit heureusement pas trop depuis la côte. Enfin, Long Beach est connu pour son acquisition du paquebot britannique Queen Mary lancé en 1936 et mis à la retraite après sa mille et unième traversée transatlantique en 1967. Long Beach l’a acquis pour en faire une attraction touristique (hôtel, restaurant, visites à bord), pour compléter ses visites de la baie qui permettent d’apercevoir les baleines qui migrent, ainsi que des dauphins et autres phoques.

Pour notre part, nous nous sommes simplement promenés sur le port de Long Beach, très bien aménagé, avec des boutiques, restaurants, un bateau à vapeur à roue à aubes arrière du meilleur effet, un petit phare sur une colline de verdure au bout d’une allée de palmiers, et surtout, l’attraction phare du coin : la vue sur le Queen Mary. Derrière lui, un dôme blanc cache quelque chose mais quoi ? Le guide ne nous le dit pas. Après recherche sur Internet, il paraîtrait que ce dôme avait été construit en 1980 pour conserver le Spruce Goose, l’hydravion géant construit par le milliardaire Howard Hughes (joué par Di Caprio dans Aviator…) et qui n’a jamais volé car il était trop lourd ! Le plus grand avion du monde en terme d’envergure a été construit en 1942 et devait servir de transport militaire pendant la seconde guerre mondiale. Le H-4 Hercules de son vrai nom n’a décollé qu’une seule fois, le 2 novembre 1947 (à Long Beach justement) et n’a parcouru que 2 km à 20 m d’altitude.

A présent le dôme blanc sert de terminale d’embarquement pour les lignes de croisière appelées Carnival Cruise Lines selon le site de la ville de Long Beach. Où est donc passé le Spruce Goose me demanderez-vous ? Eh bien il semble qu’il soit gardé au chaud au Evergreen Aviation Museum à McMinnville dans l’Oregon. Trop loin pour aller le visiter donc.

Photos : Crystal Cathedral et Long Beach

Vendredi 5 octobre : San Juan Capistrano et le port de San Diego

San Diego 1 Commentaire

Aujourd’hui, journée bien remplie ! Nous sommes d’abord allés visiter la mission San Juan Capistrano, à une vingtaine de minutes de Irvine. C’était une visite très intéressante, dans un lieu paisible et reposant. Très peu de monde, un beau jardin fleuri pour cet ancien lieu de vie, de travail et de prière des chrétiens espagnols venus convertir les indiens au christiannisme. L’une des plus anciennes missions du coin, bien restaurée, bien entretenue. Nous avons fait de très belles photos que vous verrez bientôt, et j’essaierai de mettre les commentaires et description du lieu sous chacune, donc je ne m’attarde pas trop ici.

La petite bourgade de San Juan Capistrano, un vrai pueblo espagnol, était également très jolie. Nous nous y sommes promenés après la visite de la mission et avons déjeuné dans un restaurant de tacos le midi (une valeur sûre, Del Taco nous paraît être la chaîne de fast food la moins mauvaise pour la santé). Il y avait une petite gare avec un train qui malheureusement n’était pas du tout typique. Mais tout le reste, même si cela paraissait neuf, était construit dans un style un peu cowboy : la gare, les magasins, quelques restaurants, et un bar type saloon un peu glauque que nous a indiqué un riverain, dans lequel nous n’avons pas osé entré, mais qui nous a permis de découvrir juste à côté une véritable caverne d’ali baba ! C’était une sorte de grand marché d’antiquités, avec des articles de toutes les époques. Certaines allées ressemblaient au magasin des Oleson dans la petite maison dans la prairie. D’autres articles étaient typiquement far-west, d’autres des années 60. Bref, un vrai régal pour les yeux ! Et j’ai déniché deux tableaux en fer Jack Daniel’s pour nos deux fannas qui se reconnaîtront… Attention, ce sont des antiquités, donc effet usé garanti !

Ensuite, nous sommes partis pour San Diego. Là, gros embouteillage sur l’autoroute, et plantage dans l’itinéraire (malgré le GPS !) mais cela nous a permis de visiter des rues en montagnes russes, pires que Space Moutain ! Finalement, on arrive Down Town (le centre ville). On se gare au Horton Plaza, le grand centre commercial de la ville, car le Guide du Routard nous indiquait que l’on avait trois heures gratuites si l’on faisait valider son ticket auprès d’un commerçant. Donc on commence par aller acheter une bêtise dans un magasin, histoire de. Je me dis, chic, je vais me trouver un sèche cheveux ! Donc on va dans un grand magasin type Printemps, et là la vendeuse me propose un engin de torture (non je plaisante), enfin un engin qui faisait sèche cheveux, teinture des cheveux et bronzage des jambes ! En fait, c’était un truc qui soufflait de l’air ou le contenu d’une cartouche de teinture ou autobronzant. Jamais vu ça auparavant ! Sinon elle me proposait deux modèles standards pour respectivement 180 et 230 dollars ! « They are so expensive ! » remarquai-je. « Yes but they are professionnal hair dryers ! » me rétorque-t-elle. Ouais, mais je vais pas dépenser 200 dollars pour me faire valider mon ticket de parking! Donc on s’en va, et je vais chez Claire’s, le magasin de babioles et accessoires, et j’achète un porte clé pour mettre la clé de l’appart et de la boite aux lettres, un petit canard rose, en plus c’est mignon, c’est utile, et c’est surtout pas cher ! Voilà, une fois le ticket de parking validé, mission accomplie, on part pour visiter le port de San Diego.


Là encore, on a fait plein de photos, que je commenterai sur le diaporama, mais en quelques mots, voici ce que l’on a vu. Tout d’abord, les vieux bateaux d’époque : le Star of India, plus vieux voilier du monde encore en activité selon le guide, un steam ferry (bateau à vapeur), etc. On n’est pas monté dedans, même si c’était possible, car on préférait se promener sur le quai. On a ensuite rejoint le port militaire, avec un porte-avions magnifique qui se visitait mais c’était fermé. Si on y retourne, ce serait sympa. Il y avait en outre une fête très huppée qui se tenait ce soir, donc pas question d’approcher sans robe de soirée !

Ensuite, on est allé récupérer la voiture car on se gelait. Et oui, la nuit il fait frais au bord de mer ! Donc après le coucher de soleil sur le port, on a rejoint le Horton Plaza en marchant au milieu des buildings (très beaux de nuit, tous illuminés). Heureusement, on n’a pas eu à payer les 16 dollars de parking ! Ensuite on a essayé de voir le fameux pont de Coronado (qui mène à la presqu’île de Coronado, notamment connue pour son hôtel de luxe), mais la nuit ça ne rendait pas terrible. On a également cherché une boutique de cookies dont Benjamin se souvenait (quand il était venu ici avec Minoune en 2001!!), mais impossible de la retrouver. Alors on a acheté un pomme au caramel pour moi et des cookies pour lui, et un cappucino pour se réchauffer. Et on est rentré tranquillement à Irvine.

Pour finir je laisserai Benjamin vous parler de :

- la nouvelle voiture de location, super high tech pour bien moins cher (merci la réservation par internet), avec la télécommande pleine de boutons, fermeture centralisée des portes qui fait klaxonner la voiture, etc. Il s’amuse comme un petit fou avec !

- sur le chemin du retour, la poursuite par la police d’autoroute d’un type qui avait dépassé sa limitation de vitesse, on se serait cru dans un thriller !

Comme ça vous ne direz plus que Benja n’écrit rien ! :)

Emilie


Salut à tous c’est Benjamin,

Bon alors comme ça il faut que je raconte quelque chose, histoire qu’on ne dise pas que je ne fais rien :-)

Alors en ce qui concerne la voiture c’est effectivement le jour et la nuit par rapport à la précédente voiture de location. On reste tout de même sur une Ford mais cette fois-ci, tenez-vous bien :
- Ouverture centralisée des portes,
- Fermeture electronique des fenetres,
- Fermeture automatique des portes à partir du moment où l’on commence à rouler,
- Réglage des rétroviseurs electronique…
La vraie classe… Et deux trucs completement dingues ! Tout d’abord quand on verrouille les portes avec la télécommande, la voiture se met à klaxonner pour bien faire comprendre qu’elle est fermée… C’est un peu stressant la premiere fois mais apres on comprend mieux pourquoi on n’arrete pas d’entendre des voitures klaxonner dans les parkings. Deuxieme truc encore plus dingue, sur le porte clef de la voiture il y a un petit bouton rouge avec un klaxon dessiné dessus. Et la, je me dis : “à quoi ca peut servir??” avec quand même une vague idée, alors grand curieux que je suis, j’appuie sur le petit bouton rouge, et là (logique me direz-vous…) la voiture se met à klaxonner toute seule sans s’arrêter. Je supose que ca doit servir à trouver sa voiture si on la perd dans les parkings immenses aux etats unis !! mais bon si tout le monde s’en sert comme ca, ca serait vite une veritable cacophonie… Enfin bon au bout de 3 coups de klaxons, Emilie chausse ses lunettes noires et me regarde, l’air de dire : “tu as fini de t’amuser ?? on va se faire remarquer!”

La fameuse télécommande de la voiture…

Bon sinon l’allume cigare ne fonctionne toujours pas dans cette voiture, et c’est plutot gênant car mon téléphone qui sert de GPS est limité en autonomie et je voulais brancher le chargeur sur l’allume cigare. D’ailleurs, on avait tout acheté pour, et, tout fier, je me balade avec ma boîte pleine de câbles où que l’on aille… mais en vain ! Donc si ca continue on va devoir faire du tourisme dans un rayon limité à l’autonomie de mon téléphone (3-4h maxi) ou pirater l’alimentation de l’allume cigare (malheureusement, on ne peut pas télécharger de crack pour ça sur Internet…!!!)

En ce qui concerne la voiture de police sur le chemin du retour, on était tranquillement en train de suivre le flot de voitures quand on voit sur le bas côté un véhicule de police qui attend dans le noir. Puis cinq minutes plus tard on voit cette même voiture débouler à toute allure par la droite et passer en diagonale en slalommant entre toutes les voitures pour aller se placer dans la file toute à gauche avec tous les girophares allumés (pire que dans les films les plus fous, j’ai bien cru qu’elle allait causer un accident!). Et une minute plus tard on la voit revenir vers une voie de décélération, précédée d’une autre voiture qui avait dû commettre une infraction, sûrement un excès de vitesse. Du coup, à chaque fois que je vois une voiture de police sur l’autoroute, j’ai toujours peur que ce soit pour moi, vu que je ne sais jamais à quelle vitesse je dois rouler (parfois c’est 65 miles par heure, parfois c’est 75, et dans le guide il est écrit : “entre 65 et 75″, ce qui ne m’aide pas beaucoup!!).

Je vous fais de gros bisous. Benjamin.

PS: Minoune, tu verras, je ne mettrai aucun t-shirt blanc pour prendre les photos !! :)

Photos : San Juan Capistrano, San Diego Down Town

 

 

Jeudi 4 septembre : deuxième journée de cours

Irvine 1 Commentaire

Ce matin, on a fait deux trouvailles remarquables : l’emplacement de notre boîte aux lettres et celui du local à poubelle ! Cela nous chiffonnait un peu de ne pas savoir où récupérer notre courrier et où poser nos ordures !

Du coup, on a pu vider la minuscule boite qui était remplie de courrier pour les précédents locataires. J’attends mon course packet pour le cours de comportement organisationnel et je vais commencer des livres sur Amazon (j’en aurai pour près de 200 dollars de livres obligatoires, car les profs ne donnent pas les polys !), et je ne sais pas trop si cela va rentrer dans la boîte.

A treize heures, je suis allée en cours de Business Law, c’était vraiment extra, le prof est un avocat américain qui a plein d’affaires et de procès à nos raconter, il parle remarquablement et je comprends tout. C’est passionnant !

Quand je suis revenue, Benja avait rangé tout l’appart, lavé la vaisselle rapportée par Walter et improvisé un étendoir à linge sur la terrasse avec de la corde volée chez ikéa (pour fermer le coffre de la voiture normalement…), pour faire sécher tous les slips que j’ai lavés à la main ce matin (on dirait une guirlande d’halloween de loin, avec que des culottes noires !). Il a aussi bricolé une table avec un vieux carton et s’est fait un bureau avec une caisse en plastique. Quel campement !

Il a aussi lancé Walter sur WOW (World Of Warcraft pour les non-initiés, spéciale dédidace à Adrien) puisqu’il està fond sur les cartes magik, maintenant ils vont avoir un nouveau sujet de discussion, en plus du programme que Walter veut développer pour gérer l’achat et les ventes de cartes magik.

Quant à moi, je suis retournée en cours à 7h ce soir, jusqu’à 22h, pour suivre un cours de marketing hi-tech. C’était encore une fois extrèmement intéressant, avec une vision du marketing très différente de celle que j’ai eu en cours en France, à la fois très pragmatique et à la fois basée sur des démonstrations mathématiques. Je suis avec des étudiants du Fully Employed MBA (FEMBA) qui ont leur boite ou bosse la journée et vont à des cours du soir, ils ont entre 30 et 50 ans mais c’est tellement enrichissant de les côtoyer ! J’étais assise à côté d’un québecois mais il parlait mieux anglais que français donc je n’ai pas bavardé en français !

Le seule regret, c’est que le prof soit un indien (d’Inde, pas native-american!), donc je ne comprends pas tout ce qu’il dit, heureusement qu’il y a des supports de cours. C’est pénible car le soir je suis fatiguée et en plus je dois faire des efforts pour le comprendre en anglais, et avec son accent pire que le mien. C’est pareil avec le prof de management de projet le mercredi soir, c’est un taiwanais mais son accent est un peu meilleur. Sauf que lui est soporifique, alors à 22h ça n’aide pas !

Sinon une histoire marrante avec Pierre qui s’est fait attrapé par les flics parce qu’il traversait en dehors des clous ! C’est fou, moi je le fais tout le temps, il va falloir que je me discipline ! Bref, il s’est fait prendre en train de traverser la route, les flics l’ont sifflé, lui ont demandé sa carte d’identité. Alors il a fait le français idiot qui ne comprend rien et les flics l’ont pris pour un débile, ils lui ont montré du doigt le chemin à suivre, etc. Finalement il s’en est bien tiré. Ils ne sont pas commodes ici !

Sinon quelques informations pour nous contacter. Je reçois toujours mes mails sur ma boîte essec mais j’ai aussi une nouvelle adresse ici, si ça vous amuse de m’écrire sur : egiraudo@exchange.uci.edu c’est possible ! Sinon notre nouveau numéro de téléphone (celui de Benja pour le moment) : (949)-610-3003

J’en profite pour faire un topo sur le téléphone :

1/ Pour téléphoner aux USA :

L’indicatif pour les Etats-Unis est le 1.
Donc double zéro pour sortir de la France, 1 pour les USA, puis les 10 chiffres du correspondant :
Notre numéro : 001 949-610-3003

2/ Des USA pour téléphoner en France :

L’indicatif pour la France est 33.
Donc 011 pour sortir des USA, 33 pour la France, puis le numéro du correspondant sans le premier zéro.
ex : 01 34 43 56 78 = 011 33 1 34 43 56 78

Voilà pour aujourd’hui ! Demain, on récupère une voiture de location pour le week-end et on visite San Diego : la mission San Juan de Capistrano, Down Town San Diego, le musée maritime avec les plus vieux bâteaux du monde, le quartier historique, etc. On se réserve une journée entière pour le plus grand zoo du monde avec les koalas, les ours polaires, les pandas etc. Vous me connaissez, je vais être toute folle !

J’ai également hâte d’aller aux Parc Disney à Anaheim (juste à côté de chez nous), mais on se garde ça pour Halloween. A ce propos ici les magasins sont tous très décorés pour l’occasion, c’est vraiment magique, ça le sera sûrement encore plus pour Noël.


Bises à tous de nous deux.

>> Photos : Irvine

Mercredi 3 octobre : première journée de cours à UCI

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Ce matin, on a expérimenté le téléphone par skype, ça marche très bien ! Cela ne coûte vraiment pas très cher et cela permet d’appeler sur des fixes (et donc d’avoir au téléphone les non connectés à Internet !).

J’ai eu mes premiers cours à UCI. Pendant ce temps Benjamin se renseignait pour les blogs. Il va bientôt falloir trouver une solution pour mettre en ligne les photos et peut-être des vidéos. Il est chargé de cela, je lui fais confiance !

UCI


Côté cours, je suis contente. Du boulot en quantité raisonnable, des profs intéressants, pas de difficultés particulières pour comprendre, les autres étudiants sont sympas, accueillants et serviables.
Peu de choses à raconter en définitive, à part les cours en détail pour ceux que ça intéresse:

- Global Team Collaboration : un cours de comportement organisationnel, intéressant car multiculturel, avec quelques présentations théoriques sur le travail en équipe, et surtout des cas pratiques, des mises en situation, avec les étudiants de la classe. La prof est gentille et dynamique. Le cours est très participatif, et même si au fond on n’apprend pas grand chose, ça permet de rencontrer des gens de différentes origines, de voir les différences culturelles et de pratiquer la langue !

- Project Management : le prof est originaire de Taiwan, et s’il parle bien anglais pour un asiatique, c’est quand même difficile de le comprendre. Qui plus est, j’ai passé la moitié du cours sur mon ordinateur à ranger les photos, c’est ça le risque. On nous autorise les ordis pour prendre des notes électroniques, mais évidemment tout le monde discute sur MSN, envoie des mails, joue sur Internet ou fait complètement autre chose qu’écouter le cours. Bon de toute façon le cours commencera à devenir intéressant quand on arrêtera la théorie bidon sur le management de projet et quand on commencera à réaliser des cas pratiques sur le logiciel Microsoft Project.

Pour parler de projets plus fun, ce week-end on planifie de visiter les villes proches soit Los Angeles et San Diego. Le récit sera sûrement plus croustillant que la cuvée d’aujourd’hui.

>> Photos : Irvine

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